Archives du séminaire
"Variétés rationnelles"


2000- 2012

 

Le séminaire a  lieu au département de Mathématiques de l'Ecole normale (excepté l'année 2005-2006 à Orsay).
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Vendredi 8 juin  2012

14h30 -15h30:  Mélanie RACZEK (Louvain la Neuve)

                 Les K-groupes de F(t) et les suites de ramification

Résumé.

16-17h:  Eva BAYER-FLUCKIGER (EPFL Lausanne)

             Isométries d'espaces quadratiques sur les corps de nombres

L'exposé porte sur une question de Milnor; à savoir la détermination des polynômes irréductibles
apparaissant comme polynômes minimaux  d'isométries quadratiques pour une forme quadratique
donnée sur un corps k.  L'exposé répond à cette question en produisant un critère dans le cas des
corps de nombres.


17h30-18h30:  Jean-Pierre SERRE (Collège de France)

                 Principe de Hasse pour les G-formes traces, d'après Bayer-Parimala



Vendredi 18 mai 2012

14h30 -15h30:  Benedict GROSS (Harvard)

                            The arithmetic of hyperelliptic curves

Manjul Bhargava has recently made significant progress on the arithmetic of elliptic curves over Q. Together with his student Arul Shankar,
he has calculated the average order of the n-Selmer group, for n = 2,3,4,5, and has obtained an upper bound on the average rank (which is
less than one). To do this, they identify elements of the Selmer group with certain orbits in a representation of a semi-simple group over Q,
and estimate the number of orbits of bounded height using the geometry of numbers. In this talk, which is a report on joint work with
 Bhargava, I will explain how these techniques can be extended to study the arithmetic of hyperelliptic curves of a fixed genus over Q,
with a marked rational Weierstrass point.


16-17h:  Cyril DEMARCHE (IMJ)

                           Complexes de groupes de type multiplicatif et

                          groupe de Brauer non ramifié des espaces homogènes I


17h30-18h30: David HARARI (Orsay)

                               Complexes de groupes de type multiplicatif et
                          groupe de Brauer non ramifié des espaces homogènes II

On poursuit l'étude du groupe de Brauer non ramifié des espaces homogènes 
de groupes linéaires, commencée dans l'exposé précédent de Cyril Demarche.
En particulier, on etablit des formules sur un corps global, un corps fini,
ou encore un corps de caractéristique zero. Les méthodes sont arthmétiques
et s'appuient fortement sur les théorèmes de dualité locale en cohomologie
galoisienne.


Vendredi 13 avril 2012

16-17h: Yong HU (Orsay) :

          Principe de Hasse sur les corps de fonctions de surfaces

Soit K le corps de fonctions d'une courbe p-adique, G un groupe semi-simple simplement connexe sur K et X un G-torseur.
Une conjecture de Colliot-Thélène, Parimala et Suresh énonce que si pour toute valuation discrète v de K, X a des points à
valeurs dans le complété K_v, alors X a un K-point rationnel. Dans cet exposé, on discute cette conjecture pour les torseurs
de certains groupes de types classiques. Notre méthode s'applique également au cas où K est le corps des fractions d'un anneau
 local intègre hensélien excellent de corps résiduel fini.

17h30-18h30:  Tamás SZAMUELY (Institut  Rényi, Budapest)
               
                       Groupe fondamental et groupe de Brauer des groupes algébriques
                                                   et leurs espaces homogènes


Soit G un groupe algebrique connexe sur un corps algébriquement clos  de caractéristique p >= 0, et soit H
 une variété sur laquelle G agit transitivement et à  stabilisateurs connexes. Avec Michel Brion nous avons
montré que tout revêtement fini étale de degré premier à  p de H est homogène sous un groupe algébrique
muni d'une isogénie centrale vers G, et nous avons donné une borne sur le nombre des générateurs topologiques
du groupe fondamental  premier à  p de H. J'expliquerai également une application à la détermination du
sous-groupe de torsion premier à p du groupe de Brauer d'un groupe algébrique commutatif.


Vendredi 9 mars 2012

14h30 -15h30: Karl van VALCKENBORG (Leiden)

                                        Squareful points on hyperplanes

In this talk, I will explain how one can determine the asymptotic behaviour of the number of integral points on
 the hyperplane X_0+ ... +X_n=0 for which each coordinate is a squareful number using the classical circle method,
 given that n>= 4. I will also indicate how this result improves our intuition when considering the problem with
only three squareful numbers.

16-17h: Daniel LOUGHRAN (IMJ)

17h30-18h30:

                        Counting rational points on conic bundle surfaces

In this talk we consider the problem of counting the number of rational points of bounded height on certain intersections
of two quadrics in five variables. These are del Pezzo surfaces of degree four, and we focus on the case where the surface
 has a conic bundle structure.



17h30-18h30:  Samir SIKSEK  (Warwick)

                             Generators for cubic surfaces

Let C be a smooth plane cubic curve over the rationals. The Mordell--Weil Theorem can be restated as follows:
here is a finite subset B of rational points such that all rational points can be obtained from this subset by successive
tangent and secant constructions. It is conjectured that a minimal such B can be arbitrarily large; this is indeed the
well-known conjecture that there are elliptic curves with arbitrarily large ranks. This talk is concerned with the
 corresponding problem for cubic surfaces.


Vendredi  10 février 2012

14h30 -15h30: Hélène ESNAULT  (Essen et DMA)

                                Divisibilité du groupe de Chow des 0-cycles
                        sur un corps local à corps résiduel algébriquement clos


Il s'agit d'un travail en commun avec Olivier Wittenberg.


16-17h: Jakob STIX (Heidelberg)

                         On the divisibility of the Tate-Shafarevich group
                      of an elliptic curve in the Weil-Châtelet group


In this talk I will report on progress on the following two questions, the first posed by Cassels in 1961 and the second
considered by Bashmakov in 1974. The first question is whether the elements of the Tate-Shafarevich group are infinitely
 divisible when considered as elements of the Weil-Châtelet group. The second question concerns the intersection of the
 Tate-Shafarevich group with the maximal divisible subgroup of the Weil-Chatelet group. This is joint work with Mirela Ciperiani.


17h30-18h30: Anna CADORET  (Ecole polytechnique)

                    Conjecture de torsion pour les schémas abéliens sur les courbes

La conjecture de torsion prédit que si k est un corps de nombre et A une variété abélienne sur k alors l'ordre du sous-groupe
de torsion de A(k) est borné par une constante ne dépendant que du degré de k sur Q et de la dimension de A. Cette conjecture
n'est connue que pour les courbes elliptiques: Manin l'a montré en 69 pour les l-Sylow de la torsion (l:premier) puis Mazur (77),
Kamienny (92), Merel (96) ont réussi a compléter la preuve en analysant la structure des courbes modulaires X_{0}(l) (l:premier).
Que les courbes elliptiques soient (essentiellement) classifiées par un schéma elliptique sur P1 moins trois points intervient de
façon cruciale à plusieurs endroit de la preuve. Avec Akio Tamagawa, nous nous intéressons à un énoncé intermédiaire entre
la conjecture de torsion générale et le cas des courbes elliptiques: on considère une *courbe* S sur k, un schéma abélien A sur S
et on essaye de montrer que l'ordre du sous-groupe de torsion de A_s(k(s)) est borné par une constante ne dépendant que du degré
du corps résiduel k(s) en s sur Q (et de A). Comme dans le cas des courbes elliptiques, on peut scinder le pb en deux parties:
à l premier fixé, borner uniformément (par une constante dépendant de l) l'ordre des l-sylow de la torsion et, pour l décrivant
l'ensemble des nombres premiers, borner uniformément (par une constante indépendante de l) l'ordre de la l-torsion . J'expliquerai
d'abord comment la théorie du groupe fondamental étale permet de reformuler le problème en termes de points rationnels sur
certains revêtements étales S_n de la courbe de base S (les analogues des courbes modulaires Y_1(n)). L'étape suivante est
de nature géométrique et consiste à montrer que la gonalité ou, au moins, le genre, des courbe S_n tend vers l'infini avec n.
On se pose le problème  en toute caractéristique. Je décrirai brièvement comment résoudre ce pb pour les courbes S_l^n
(l: premier fixé, n:entier) grâce, notamment, à des techniques de géométrie l-adique. Je détaillerai ensuite un peu plus le problème
 pour les courbes S_l (l: premier variant) et essaierai notamment d'expliquer comment certaines techniques introduites par Nori
pour étudier les sous-groupes des groupes linéaires sur F_l peuvent se substituer aux techniques de géométrie l-adique pour
 montrer que le genre des courbes S_l tend vers l'infini avec l.


Vendredi  20 janvier 2012

16-17h: Andreas-Stephan ELSENHANS (Bayreuth)

                    Arithmetic of cubic surfaces

We will look at the arithmitic properties of cubic surfaces. The main focus will be on 27 the lines and the Galois action on them.
Different descriptions of the moduli space of cubic surfaces are used to construct several Galois groups. Finally we will inspect
the Manin conjecture for these surfaces.



17h30-18h30: Jörg JANHNEL   (Göttingen)

            K3 surfaces and their Picard groups

The goal of this talk is to report on a project to compute the Picard rank for certain K3 surfaces. The methods are based on reduction
 modulo p. They will be explained in some detail and examples will be given. At the end of the talk, a statistical test will be presented
showing that for each K3 surface in two large samples, suitable primes may be found and the Picard rank may be determined. The
samples are motivated by classical families considered by 19th century geometers.



Vendredi  9 décembre    2011

14h30 -15h30 et 16-17h :  Michel BRION (Grenoble)

                   Fibrés projectifs homogènes sur les variétés abéliennes

Soit X une variété abélienne sur un corps algébriquement clos.
Un fibré projectif sur X est dit homogène s'il est isomorphe à ses tirés
en arrière par toutes les translations. On présente une classification
des fibrés projectifs homogènes en termes de groupes algébriques ; en
caractéristique nulle, on en déduit un résultat de structure des fibrés
homogènes et indécomposables. Ceci généralise la classification
des fibrés vectoriels semi-homogènes par Mukai, et conduit à une
interprétation géométrique de la description du groupe de Brauer de X
par Berkovich. Références : arXiv:1101.2771 et 1104.0818.


17h30-18h30: Claire VOISIN (IMJ)

               Classes de cycles et invariants birationnels

Si X est une variété complexe projective lisse de dimension n, le groupe des classes de Hodge entières sur X
de degré 2n-2 modulo le sous-groupe engendré par les classes de 1-cycles de X est un invariant birationnel de X.
Ce groupe est en général non trivial, comme montré par Kollár. Je discute dans cet exposé quelques résultats
semblant indiquer que ce groupe est trivial en général pour les variétés rationnellement connexes. Tout d'abord,
 il est trivial pour les variétés uniréglées de dimension 3. En dimension quelconque, il est trivial pour les variétés
 rationnellement connexes si la conjecture de Tate est vraie pour les diviseurs sur les variétés définies sur un corps fini.


Vendredi  18 novembre   2011

16-17h : Yongqi LIANG (Orsay)

                     Zéro-cycles sur les variétés rationnellement connexes

Nous allons parler de l'obstruction de Brauer-Manin pour les 0-cycles sur les variétés rationnellement connexes,
particulièrement sur certaine fibrations au-dessus de l'espace projectif et certaine espaces homogènes. Références:
http://arxiv.org/abs/1011.5995 et http://arxiv.org/abs/1107.1634

17h30-18h30 : Peter JOSSEN (Orsay)

                 Tate-Shafarevich groups whose finiteness implies Leopoldt's conjecture


Given a number field k and a prime number p, we are interested in mixed Artin-Tate-motives M over k and
in the ell-adic Galois representations attached to them. With these objects one can associate so-called Tate-Shafarevich
 groups. Their vanishing is, by construction, the obstruction to certain local-global principles. I will show how Leopoldt's
conjecture for k and p follows from the finiteness of these groups.


Vendredi   14 octobre   2011

14h30-15h30 : Fei XU (Capital University, Pékin)

            Integral models and approximation property

Harari and Voloch made a conjecture for the equality between the integral points and the integral Brauer-Manin
set for hyperbolic curves inside P1. In this talk, we modify this conjecture and prove the modified version of this
conjecture is true over rationals and imaginary quadratic fields. This is a joint work with Qing Liu.



16-17h :  Alexander MERKURJEV (UCLA)

               Cohomological invariants of tori

A cohomological invariant of an algebraic group G defined over a field F with values in a Galois module C
is a morphism of functors H1(-,G) --> Hd(-,C) from the category of field extensions of F to the category
of pointed sets.  Cohomological invariants of algebraic tori and their applications will be discussed.
(This is joint work with S. Blinstein, UCLA.)


17h30-18h30:  Charles de CLERCQ (IMJ)

             Motifs supérieurs des variétés de Severi-Brauer généralisées


Dans cet exposé nous présenterons quelques résultats concernant l'étude du motif de Chow des variétés
de Severi-Brauer généralisées. En vertu d'un résultat de Chernousov et Merkurjev, le motif de ces variétés
à coefficients dans un corps fini se décompose de manière essentiellement unique en une somme directe
de motifs indécomposable. Nous établirons la classification complète de ces motifs en fonction des classes
des algèbres centrales simples sous-jacentes dans le groupe de Brauer du corps de base. Cette classification
est un exemple frappant d'application de la théorie des motifs supérieurs développée par Karpenko et est
intimement liée à des questions classiques de géométrie rationnelle. Nous déduirons enfin de cette classification
la dichotomie motivique de PGL1(A).




Vendredi  20 septembre   2011

16-17h :  Philippe GILLE (DMA)

                              Théorie de Bruhat-Tits et R-équivalence

La théorie de Bruhat-Tits permet de classifier les groupes réductifs sur un corps valué hensélien et partant
ur un corps F de séries formelles itérées sur un corps k. Si G/F est un groupe réductif, nous montrerons que
le groupe de classes de R-équivalence G(F)/R est isomorphe à un groupe H(k)/R où H est un groupe algébrique
linéaire. Cette technique de spécialisation, issue des exemples de Platonov de groupes spéciaux linéaires, permet
de construire de nouveaux cas de variétés de groupes non rationnelles.

17h30-18h30: Brian CONRAD (Stanford)

                          Arithmétic of algebraic groups in positive characteristic


Let X be a projective variety over a global field k. Consider the set of projective varieties X' that become
isomorphic to X over every completion of k. It is natural to wonder if the set of such X', taken up to k-isomorphism,
 is finite. Mazur proved such a finiteness result conditional on the Tate--Shafarevich conjecture when k is a number
field and the component group of the automorphism scheme of X satisfies some group-theoretic finiteness properties.
When k is a global function field, several new difficulties arise. We explain a bit about the structure theory of
pseudo-reductive groups and how (together with strong approximation) it helps to overcome these problems.



Vendredi  10 juin  2011

14h30-15h30 :  Cyrille DEMARCHE (IMJ)

                    Une formule pour le groupe de Brauer algébrique d'un torseur

Nous présenterons une formule qui décrit une partie du groupe de Brauer d'un espace homogène sur corps
 de caractéristique nulle grâce à un groupe d'hypercohomologie galoisienne d'un complexe explicite associé
 à l'espace homogène. Ce travail généralise des résultats antérieurs sur le groupe de Brauer algébrique, dus
 entre autres à Sansuc, Kottwitz et Borovoi-van Hamel. Contrairement à ces résultats, le sous-groupe du
 groupe de Brauer considéré ici contient en général des éléments transcendants,qui sont nécessaires pour étudier
l'arithmétique des espaces homogènes. En particulier, dans le cas d'un corps de nombres, le groupe en question
mesure le défaut d'approximation forte (et du principe de Hasse entier) sur l'espace homogène considéré via
l'obstruction de Brauer-Manin entière.



16-17h : Bruno KAHN (IMJ)

          Les foncteurs dérivés de la cohomologie non ramifiée

On expliquera comment la théorie triangulée des motifs de Voevodsky permet d'associer des foncteurs dérivés
 à la cohomologie non ramifiée, et on en calculera quelques uns. Il: s'agit d'un travail commun avec Sujatha.


17h30-18h30: Alena PIRUTKA (DMA, Orsay)

           Invariants birationnels dans la suite spectrale de Bloch-Ogus

Les groupes de cohomologie non ramifiée, dont on sait qu'ils sont des invariants birationnels des variétés projectives
et lisses sur un corps, apparaissent comme les termes E_2^0p de la suite spectrale de Bloch-Ogus. Sur un corps de
 dimension cohomologique d, on va établir l'invariance birationnelle de quelques autres termes de cette suite spectrale.
Sur un corps fini, on relie un de ces invariants avec le conoyau de l'application classe de cycles l-adique étale pour les 1-cycles.



Vendredi  13 mai 2011

14h30-15h30 : Ronald van LUIKJ (Leiden)

                         K3 surfaces: rational points and Picard numbers

It is a widely accepted philosophy that the arithmetic of a variety, say over a number field, is governed by its geometry.
Indeed, we expect many rational points, if any, on Del Pezzo surfaces, while on surfaces of general type, we expect
that the rational points are not dense. On K3 surfaces, as for Del Pezzo surfaces, we expect more rational points for
higher Picard numbers: for high enough Picard number, rational points are potentially dense by a result of Tschinkel
and Bogomolov. In this talk, I will highlight some results on the arithmetic of K3 surfaces. I will focus on diagonal quartic
surfaces, surfaces with two elliptic fibrations, and on computing Picard numbers.


16-17h : François CHARLES (DMA) 

                         Courbes rationnelles sur les surfaces K3 (d'après Li-Liedtke)

On conjecture que toute surface K3 sur un corps algébriquement clos contient une infinité de courbes rationnelles.
En travaillant en caractéristique mixte, on montre que c'est le cas pour les surfaces K3 complexes dont le rang
 de Picard est impair.


17h30-18h30: Jean-Louis COLLIOT-THELENE (Orsay)

                       Sur le groupe de Brauer transcendant

Soit k un corps, K une clôture séparable, G le groupe de Galois absolu. Pour X une variété projective et lisse sur k,
 le groupe de Brauer de X s'envoie dans les invariants sous G du groupe de Brauer de X_K. On étudie le quotient.
S'il reste du temps, sur un corps de nombres, on discutera la structure de l'ensemble de Brauer-Manin des variétés
dont le groupe de Picard géométrique est sans torsion. On considèrera en particulier le cas des surfaces quartiques
diagonales. (Travaux en commun avec A. Skorobogatov, Imperial College, Londres.)




Vendredi  1  avril  2011

14h30-15h30 : Nikita SEMENOV (Mayence)

               J-invariant of linear algebraic groups and Tits algebras

The J-invariant of a linear algebraic group measures the subring of rational cycles on the variety of its Borel subgroups.
 In the talk I'm going to introduce this invariant and discuss its possible values. The restrictions come from Steenrod
operations and from indices of Tits algebras. If time permits, I will discuss applications of the J-invariant to cohomological
invariants of algebraic groups.


16-17h : Anne QUEGUINER-MATHIEU (Laga)

                         J-invariant et Trialité

Cet exposé est basé sur un travail commun avec K. Zainoulline et N. Semenov. Dans un premier temps, nous expliquerons
comment définir le J-invariant d'une algèbre à involution à partir de son groupe d'automorphisme, en particulier dans le cas
trialitaire. En utilisant le lien avec les indices des algèbres de Tits présenté par N. Semenov dans son exposé, nous montrerons
 comment calculer le J-invariant en petit degré. Enfin, nous obtiendrons des restrictions supplémentaires sur les valeurs possibles,
 qui ne semblent pas pouvoir être détectées à l'aide des opérations de Steenrod.

17h30-18h30: Jean-Pierre TIGNOL (Louvains la Neuve)

                                        R-trivialité de certains groupes adjoints


Les multiplicateurs des similitudes d'une forme quadratique de dimension 12 dont le discriminant et l'invariant de Witt-Clifford
sont triviaux sont dans le groupe engendré par les normes des extensions quadratiques qui la déploient. Il en résulte que le
 groupe orthogonal de type adjoint de cette forme est R-trivial, et que la conjecture de Kneser-Tits vaut pour les groupes
d'indice de Tits E_{8,2}^{66} sur un corps arbitraire. (Travail en collaboration avec Skip Garibaldi, Parimala et Richard Weiss.)
           


Vendredi  11  mars  2011

 14h30-15h30 : Hélène ESNAULT (Essen)

                Action de groupes finis, points fixes rationnels et modèles de Néron faibles


Si G est un l-groupe fini agissant sur un espace affine défini sur un corps fini K d'ordre premier à l, Serre et Bialynicki-Birula ont montré que G fixe un point rationnel. On généralise ce résultat au cas d'un corps K valué discret et hensélien dont le corps résiduel est algébriquement clos de caractéristique première à l.

16-17h : Stefan GILLE (Munich)

                                     Rost nilpotence and applications

In the first part of my talk I will discuss the meaning of Rost nilpotence for motives and explain why this is an important property. In the second part I will review my proof of this property for (geometrically rational) surfaces.


17h30-18h30: Bianca VIRAY (Université Brown)

                  Failure of the Hasse principle for Enriques surfaces

Dans ce travail en collaboration avec Anthony Várilly-Alvarado, nous contruisons une surface d'Enriques sur le corps des nombres rationnels dont l'ensemble des points adéliques pour l'equivalence de Brauer-étale est vide (en particulier X n'a pas de point rationnel) mais pour laquelle il n'y a d'obstruction de Brauer-Manin à l'existence d'un point rationnel.

 


Vendredi  28  janvier  2011

16-17h : Aurel MEYER (Orsay)

                                Dimension essentielle des tores

Je présenterai d'abord une brève introduction à la théorie de la dimension essentielle qui est une mesure de complexité des certaines structures algébriques, par exemple des torseurs d'un groupe algébrique. Je discuterai ensuite la dimension essentielle des torseurs d'un tore algébrique; une description complète pour des tores déployés par une p-groupe et quelques idées pour le cas général.

17h30-18h30:  Roland LÖTSCHER (Munich)

                                Canonical dimension of algebraic tori

Canonical dimension is a numerical invariant of algebraic varieties X over a field F, that measures how far X is from having a F-rational point. This concept has been introduced in 2005 by G. Berhuy and Z. Reichstein, and was recently presented at ICM 2010 by N. Karpenko. In the first part of the talk I want to give you an idea of canonical dimension and to show how it is related to essential dimension. In the second part I will present a general result on canonical dimension, where the varieties in question are torsors of a given algebraic F-torus. As an application we get the following statement:
Let p be a prime integer and let T be an anisotropic F-torus which splits over a cyclic extension of p-primary degree.
Then T admits a torsor (over some field extension of F) whose canonical dimension is equal to the (usual) dimension of T.


Vendredi 7 janvier  2011

16-17h : Nour GHAZI (Lille)

                            Propriété de Hilbert-Grunwald et théorie inverse de Galois

Notre résultat principal combine une conclusion de type Grunwald-Wang pour les groupe arbitraires,
une version effective du théorème de Hilbert et le problème inverse de Galois (travail commun avec Pierre Dèbes).

17h30-18h30: Jean GILLIBERT (Bordeaux)

                Cohomologie log plate, actions modérées et structures galoisiennes

Les structures galoisiennes dont il est question ici décrivent la structure de module sous-jacente à l'action
d'un schéma en groupes (commutatif) fini et plat sur un schéma. Quand l'action est "modérée" (dans un
sens que nous préciserons), le module obtenu est projectif. Nous montrerons comment l'utilisation des
log schémas permet de réinterpréter certaines actions modérées en termes de torseurs pour la topologie log
plate définie par Kato. Pour finir, nous donnerons des applications à l'arithmétique des variétés abéliennes.  



Vendredi 3 décembre 2010

 14h30-15h30 et 16-17h : Antoine CHAMBERT-LOIR (Rennes)

               Points de hauteur bornée des variétés toriques

Dans ce travail en commun avec Yuri Tschinkel, nous établissons une formule asymptotique pour le nombre
de points de hauteur bornée d'une variété torique.

17h30-18h30: Huayi CHEN (IMJ)

                 Une majoration explicite du nombre des points rationnels dans une variété arithmétique

J'explique l'approche de la gémométrie d'Arakelov dans les majorations uniformes des nombres de points rationnels
de hauteurs bornées dans les variétés arithmétiques de degré et dimension fixés dans un espace projectif.
Cette approche permet de trouver des majorations explicites, qui sont utiles dans l'étude des points de "petite" hauteur.


Vendredi 5 novembre 2010

16-17h : David HARARI (Orsay)

                      L'obstruction de Brauer-Manin pour les points entiers des courbes

Dans ce travail en collaboration avec J.F. Voloch, on discute si l'obstruction de Brauer-Manin est l'unique obstruction
au principe de Hasse pour les points entiers d'une courbe affine hyperbolique C. Dans le cas où C est rationnelle, on
conjecture une réponse positive et on montre que cette conjecture admet plusieurs formulations équivalentes et on la
 relie à une conjecture de Skolem. Dans le cas d'une courbe elliptique épointée, on montre qu'une variante plus forte
(i.e. avec des congruences locales) de la question admet une réponse négative.

                   

17h30-18h30:  Olivier WITTENBERG (DMA )

                Une remarque sur les courbes de Reichardt-Lind et de Schinzel

Les courbes de Reichardt-Lind et de Schinzel sont des exemples classiques
de courbes projectives et lisses sur Q possédant un point adélique mais pas
de point rationnel.  Je montrerai que leur groupe fondamental arithmétique
n'admet pas de section au-dessus du groupe de Galois absolu de Q.  Cela
répond à une question de Stix et confirme, dans le cas de la courbe de
Schinzel, la prédiction fournie par la conjecture des sections de
Grothendieck.


Vendredi 10 octobre 2010

 16-17h : Mathieu HURUGUEN (Grenoble)

        Plongements d'espaces homogènes sphériques sur un corps quelconque

On étend la définition des espaces homogènes sphériques et de leurs plongements au cas d'un corps quelconque.
On montre qu'à un plongement d'un espace homogène sphérique fixé X, on peut associer un éventail colorié stable
par le groupe de Galois. On présente des exemples où cette correpondance est parfaite.


17h30-18h30: Yongqi LIANG (Orsay)

                Principe local-global pour les zéro-cycles sur certaines fibrations au-dessus d'une courbe

Soit X une variété projective lisse sur in corps de nombres, fibrée au dessus d'une courbe C, à fibres  géométriquement
intègres. En supposant que les fibres d'un sous-ensemble hilbertien généralisé satisfont le principe de Hasse (resp.
l'approximation faible)  et la finitude du groupe de Tate-Schafarevitch de la jacobienne de C), on montre
que l'obstruction de Brauer-Manin provenant de la courbe d'en bas est la seule au principe de Hasse (resp.
à l'approximation faible) pour les zéros-cycles de degré 1 sur X.


Vendredi 11 juin 2010
(en partenariat avec le semestre de Géométrie algébrique complexe)


16h-17h:  Pascal AUTISSIER (Bordeaux)

                   Sur le degré canonique des courbes dans les variétés de type général

Soit X une variété de type général. On conjecture que le degré canonique
deg(C) d'une courbe C "générique" sur X est majoré linéairement en son
genre géométrique g(C). Cette inégalité deg(C)<A.g(C)+B est connue de
Bogomolov (1977) pour certaines surfaces. Miyaoka (2008) la démontre
avec A=3+epsilon lorsque X est une surface minimale et C est lisse. Une
conjecture de Vojta prédit l'inégalité avec A=2+epsilon dans le cas où X
fibre sur une courbe et C est de gonalité bornée. Dans ce travail en
commun avec Chambert-Loir et Gasbarri, on montre par des exemples qu'en
général, la constante A doit être au moins 2.dim(X).


17h30-18h30: Christophe MOUROUGANE (Rennes)

                        Sur les sections des familles d'hypersurfaces de grand degré


Grauert et Manin ont montré qu'une famille non-isotriviale de courbes  compactes hyperboliques
 n'a qu'un nombre fini de sections. Nous montrerons un analogue pour une famille  non
birationnellement isotriviale d'hypersurfaces de grand degré et de grande variabilité d'un espace
projectif complexe : il existe un fermé  strict de l'espace total qui contient l'image de toutes les sections.



Vendredi 21 mai
(salle W, horaires inhabituels)


14h-14h40:  Emmanuel PEYRE (Institut Fourier, Grenoble)

          Montée et redescente au dessus des surfaces  de Châtelet

Les torseurs versels ont été introduits par J.-L. Colliot-Thélène et 
J.-J. Sansuc pour étudier le principe de Hasse et l'approximation
 faible sur des variétés telles que les surfaces de Châtelet. Dans un
travail avec Tim Browning et Régis de la Bretèche, nous avons utilisé
 ces torseurs comme première étape pour démontrer le principe de Batyrev
et Manin pour certaines de ces surfaces. Le but de cet exposé est de présenter
cette étape de la preuve.


14h50-15h30 :  Régis de la BRETECHE  (IMJ)

          Méthodes de comptage des points rationnels  des surfaces  de Châtelet


Résumé en pdf.



16h-17h: Roger HEATH-BROWN (Oxford)

                Zeros of p-adic forms

Artin conjectured that any form of degree d over a p-adic field should have a non-trivial zero
 as soon as the number of variables exceeds d2. There are related statements for systems of forms.
The talk will give a review of Artin's conjecture, with particular emphasis on recent work
concerning systems of quadratic forms.


17h30-18h10 : Olivier ROBERT (Saint Etienne)

	Sur le nombre d'entiers s'écrivant comme somme de trois puissances

Nous nous intéressons au problème de la distribution des entiers sommes d'un carré, d'une puissance
k-ième et d'une puissance l-ième, avec
1 < k <l+1. Nous montrons comment une méthode utilisée par
Hooley, puis par Tenenbaum
dans le cas des entiers sommes d'un carré et de deux puissances quatrièmes
s'applique à des situations très voisines, et notamment au cas (k,l) =(3,6).
La technique utilisée fait intervenir la fonction
Δ
de Hooley, apparentée à la fonction nombre de diviseurs.
Nous exposons également une seconde méthode plus adaptée au cas des
grandes valeurs de k et l.




Vendredi 16 avril 
2010

16h-17h: Jean FASEL (Lausanne)

         Quelques théorèmes de simplification pour les modules stablement libres

Dans un premier temps, nous présenterons quelques développements récents de la théorie
des groupes de Grothendieck-Witt supérieurs (alias K-théorie hermitienne). Nous appliquerons
 ensuite ces résultats  pour esquisser une preuve du fait que les modules stablement libres de
rang d-1 sur une algèbre lisse de dimension d sur un corps algébriquement clos sont libres.


17h30-18h30:  Tim WOUTERS (Leuven)

         Invariants cohomologiques de SK1

Pour une algèbre simple centrale A, le groupe de Whitehead réduit SK_1(A) est
beaucoup étudié  avec des invariants cohomologiques (dans la cohomologie
galoisienne).  Je présenterai quelques approches là-dessus.  D'une part il y a une façon
de spécialiser les invariants en cararactéristique zéro à des invariants en caractéristique
positive. D'autre part il y a une façon de comparer les invariants à un invariant spécifique
introduit récemment par Bruno Kahn.



Vendredi 19 mars  2010



14h30-15h30: François CHARLES (DMA) 
		  Courbes rationnelles sur les surfaces K3 
(d'après Bogomolov, Hasset et Tschinkel)

Mori et Mukai ont montré en 1982 qu'une surface K3 sur C contient
toujours une courbe rationnelle. Leur méthode montre même qu'une surface
K3 générale dans son espace de déformations contient une infinité de
courbes rationnelles. Le but de cet exposé est de présenter un analogue
en caractéristique mixte de la méthode de Mori-Mukai, dû à
Bogomolov-Hassett-Tschinkel, qui permet de montrer qu'une surface K3
complexe de rang de Picard 1 et de genre 2 contient toujours une
infinité de courbes rationnelles.




16h-17h: Stéphane DRUEL (Grenoble)
                    Invariants de Hasse-Witt des réductions de 
certaines variétés irréductibles symplectiques
Soit X une variété irréductible symplectique définie sur un corps de nombres K. On suppose
que le  nombre de Picard de X est au moins 2 ou que le second nombre de Betti de X est pair.
On montre alors qu'il existe une extension finie L/K et un ensemble de places non archimédiennes
S de L de  densité 1 telles que la réduction de X en toute place de S a un invariant de Hasse-Witt
non trivial.


17h30-18h30: Arnaud BEAUVILLE (Nice)

            Le groupe de Brauer des surfaces d'Enriques

Le groupe de Brauer d'une surface d'Enriques S (quotient d'une surface K3  X  par une involution)
a un seul élément non trivial. Cet élément devient-il trivial sur X ? Je caractériserai les surfaces
pour lesquelles cela se produit, et montrerai qu'elles forment une réunion dénombrable
d'hypersurfaces dans l'espace des modules.



Vendredi 19 février 2010  


16h-17h:  Jean-Marc COUVEIGNES (Toulouse) 

                Obstructions globales à la descente des variétés


Soit K un   corps de caractéristique nulle et soit X une variété sur
la clôture algébrique de K. On suppose que X est isomorphe à toutes ses conjuguées
par le groupe de Galois absolu de K.  Autrement dit,  le corps des modules de X est
K.  Soit L une extension algébrique de K.  On dit que L est corps de définition de X s'il existe
une variété  sur L qui devient isomorphe à X après extension des scalaires.
On peut se demander quels sont les corps de définition de X.
On dit qu'il y a une obstruction à la descente si K lui même n'est pas corps de définition.
Dans le cas où 
K est un corps de nombres, on peut se demander si une obstruction est
locale ou globale.
Je présenterai les exemples d'obstructions globales pour les  variétés, que
nous avons
construits avec Emmanuel Hallouin. Je m'appuierai sur des obstructions
globales à la descente dans la catégorie des revêtements, construites naguère
avec Nicolas Ros. Je montrerai comment faire voyager ces obstructions depuis la
catégorie des revêtements vers celle des variétés.





17h30-18h30: David HARARI (Orsay):  Descente sur les variétés non propres

Soit X une variété algébrique définie sur un corps de nombres k.
La théorie classique de la descente de Colliot-Thélène et Sansuc (raffinée par
Skorobogatov) consiste en gros à décrire les propriétés arithmétiques de X via
celles des X-torseurs sous les groupes de type multiplicatif. Les résultats
principaux de cette théorie nécessitent l'hypothèse que X est propre, ou tout au
moins que les seules fonctions inversibles sur X sont constantes. On expliquera
comment on peut s'affranchir de cette hypothèse à condition de travailler avec
l'hypercohomologie de certains complexes au lieu de considérer seulement des
modules galoisiens.




Vendredi 22 janvier
2010


14h30-15h30: Baptiste CALMES (Lens)
            Cobordisme algébrique des variétés de drapeaux
(collaboration avec Petrov et Zainoulline)

Résumé: Nous généralisons les résultats classiques de Demazure dans "Invariants symétriques
entiers du group de Weyl et torsion" aux théories cohomologiques orientées et lois de groupe formel
associées quelconques. Comme exemple d'application, nous en tirons un algorithme pour calculer
 la structure d'anneau d'une théorie cohomologique orientée appliquée à une variété de drapeaux
complets. Les groupes de Chow, le groupe de Grothendieck, la K-théorie connective, le cobordisme
algébrique de Levine et Morel, etc. sont des exemples de telles théories cohomologiques.

L'ingrédient principal de la construction est un anneau complet construit à partir de la loi de groupe formel
 de la théorie orientée considérée, et qui remplace l'algèbre symétrique sur les caractères du tore qui
intervient dans les travaux de Demazure.



16h-17h: Marc LEVINE (Essen)   Rational points, 0-cycles and S1 spectra

Our motivating question is: how can one construct invariants that distinguish between the existence
of a rational point and the existence of a 0-cycle of degree 1 on some variety X. We look at this
question through the lens of motivic homotopy theory. Here one can use an analog of the classical
Postnikov tower to study properties of the ``S1-stable homotopy type" of a variety X. For some special X,
this breaks up the homotopy type of X into pieces which can be understood as motives, and thus gives
 invariants which can be used for a study of the motivating question.



17h30-18h30: Mathieu FLORENCE (IMJ)

        Géométrie birationnelle équivariante des grassmanniennes

Soient  K un corps  et  A une K-algèbre de dimension finie n. Soit r un entier satisfaisant  0 <: r < n.
La grassmanienne Gr(r,A) est naturellement munie d'une action du groupe algébrique PGL1(A).
 Avec des hypothèses sur A (par exemple  A/K est  étale) , nous montrons qu'il existe  un
isomorphisme birationnel  PGL1(A)-équivariante entre  Gr(r,A) et le produit  Gr(pgcd(r,n),A)
par un espace affine sur lequel  PGL1(A) agit trivialement.  Cela permet de montrer que si  A est
une algèbre simple centrale de degré n alors la  variété de  Severi-Brauer généralisée SB(r,A)
est birationnelle au produit de  SB(pgcd(r,n),A) par un espace affine.


Vendredi
4 décembre 2009

14h30-15h30: Jean-Claude DOUAI (Lille)

Sur un exemple-type de "bon" corps de dimension cohomologique 2"
Résumé: Dans un article à Duke,Colliot-Thelene,Gille et Parimala ont
considéré des corps K de dimension cohomologique 2, de type géométrique,
analogue à des corps de nombres purement imaginaires qu'ils appellent des
"bons" corps.Un exemple standard est le corps C((x,y)) dit local-local
((ll)).En utilisant les résultats de Borovoi,ils calculent la cohomologie
de K a valeurs dans un groupe semi-simple en dimension 1 et 2. Le but de
l'expose est d'étendre leurs resutats a des corps de dimension
cohomologique 2 qui ne sont plus de type géometrique comme les corps (ll),
mais satisfont au Principe de Hasse. Par Efrat,un exemple de tel corps K
est donne par un corps de fonctions en une variable sur un corps PAC. Nous
voulons montrer qu'il est possible de calculer la 2-cohomologie non
abélienne de K à valeurs dans un K-groupe réductif. Evidemment,nous
calculerons aussi la 1-cohomologie a l'aide de la conjecture de Serre. On
montrera ainsi que les corps de fonctions en une variable sur un
corps PAC sont de "bons" corps."


16h-17h: Matthieu ROMAGNY (IMJ)

          Réduction d'actions de schémas en groupes et modèles effectifs

Résumé : Lorsqu'on souhaite fabriquer des espaces de modules compacts pour
des variétés algébriques (par exemple des courbes) avec action d'un groupe
algebrique G, la verification du critere valuatif de propreté nous place
souvent dans la situation suivante. On a un anneau de valuation discrète R
de corps de fractions K, et une K-variété X munie d'une action de G. On
suppose disposer d'un modèle X' de X sur R : par exemple son modèle stable, pour une courbe.
Se pose alors la question de trouver une action d'un modèle G' de G qui étende a X' l'action sur X.
Je montrerai que, sous des hypothèses naturelles de "pureté", il existe un unique modèle G' qui agit sur X',
 fidèlement dans les fibres. La demonstration, originale, utilise les sous-schémas de X' finis et plats sur R,
et des propriétés de re
ement de X' le long de ces sous-schémas.


17h30-18h30: Philippe GILLE (DMA)

                          La conjecture de  Grothendieck-Serre  sur  les G-torseurs
                             rationnellement triviaux  (d'après Panin et al).

Résumé: Le but de l'exposé est de présenter les résultats de Panin-Stavrova-Vavilov sur cette conjecture,
c'est-à-dire la prépublication http://arxiv.org/abs/0905.1418.  Soit k un corps infini et R un anneau
semi-local d'une variété lisse X/k. Soit G/R un schéma en groupes réductifs dont les composantes presque
simples  sont isotropes. Alors tout G-torseur sur Spec(R) qui est rationnellement trivial est trivial.




Vendredi 6 novembre 2009


14h40-15h40: Damiano TESTA (Oxford) :  Grosses surfaces rationnelles


Résumé: L'anneau de Cox d'une variété propre est un analogue de l'anneau des coordonnées homogènes
de l'espace projectif. Il n'est pas toujours défini, et lorsqu'il l'est, il n'est pas nécessairement de type fini. Les variétés
 dont l'anneau de Cox est de type fini sont particulièrement bien adaptées au programme des modèles
 minimaux ("Mori dream spaces"). Les variétés toriques et les surfaces de del Pezzo sont de telles variétés. Je présenterai
 un travail en collaboration avec T. Várilly et M. Velasco dans lequel on introduit une classe de surfaces projectives lisses
 à anneaux de Cox de type fini. Cette classe contient les surfaces toriques ainsi que les surfaces de (log) del Pezzo.



16h-17h: Tim BROWNING (Bristol)
			Valeurs d'un polynôme quadratique representées par une norme


Soit K une extension finie de degré n du corps Q des nombres rationnels.
On discute le principe de Hasse et l'approximation faible pour les
équations diophantiennes P(t)=NK/Q(w_1 x_1+...+w_n x_n),
 avec P un polynôme de degré 2 et (w_1,...,w_n) une base de K sur Q.
Ceci est un travail en commun avec Roger Heath-Brown.


17h30-18h30 : Yong HU (Orsay)
 
             Approximation faible sur les corps de fonctions des courbes
                sur  les corps fertiles et les corps finis


Soit K=k(C) le corps de fonctions d'une courbe sur un corps k et soit X
une variété lisse, projective, séparablement rationnellement connexe
 sur K. En 2006, Hassett et Tschinkel ont utilisé une méthode de déformation
pour établir l'approximation faible. Ils ont montré que l'approximation faible
 vaut aux places de  bonne réduction lorsque le corps k est
algébriquement clos.  Dans cet exposé je passe leur méthode en revue et j'en donne
des applications  lorsque le corps k est fertile ou fini. En particulier, j'esquisse la
démonstration du résultat suivant : Soient k un corps fini, K=k(C) un
corps de fonctions d'une variable  et  X une hypersurface cubique lisse sur K=k(C).
Supposons que X admet  un modèle projectif sur C dont l'espace total est lisse et que X(K) est
non vide. Alors la spécialisation  en un   nombre fini de places de bonne réduction est surjective, dès
que le cardinal de k est plus grand qu'une constante qui ne dépend que de la dimension de X. article.



Vendredi 2 octobre 2009

16h-17h: Laurent MANIVEL (Institut Fourier, Grenoble)

                Les cubiques de dimension sept et le groupe exceptionnel E6

Parmi les cubiques (complexes) de dimension quatre que l'on sait être 
rationnelles figurent les cubiques pfaffiennes, dont la géométrie est liée à
celle de la grassmannienne des droites dans l'espace projectif de dimension
cinq. Je discuterai d'un lien similaire entre les cubiques de dimension sept
et le plan de Cayley, le plus remarquable des espaces homogènes sous E6.


17h30-18h30 : Alena PIRUTKA (Orsay et DMA)

                Sur les variétés rationnellement simplement connexes:    
                         surfaces tordantes et R-équivalence

Résumé: Les variétés rationnellement simplement connexes sont l'analogue des espaces simplement
connexes en topologie. D'après un résultat de de Jong et Starr, les intersections complètes lisses
dans Pn de multidegré d1,... dr avec la somme des di2 <= n+1 sont rationnellement simplement
connexes, à l'exception des quadriques dans  P3. Je vais présenter leur méthode et en donner une
application : pour une intersection complète lisse  X dans PnK où K est un corps de fonctions d'une
variable sur C sous la même hypothèse sur les degrés, on a X(K)/R=1.


Vendredi 12 juin 2009

16h-17h : Arturo PIANZOLA (Edmonton)

Rigidity of homomorphisms between algebraic groups
 (after B. Margaux)


Let G and H be algebraic groups over an algebraically closed field k. The general "rigidity" philosophy
alluded in the title states that the set
Hom(G,H) modulo the adjoint action of H, should not change under
 a base change
K/k with K algebraically closed. When k is of characteristic 0 and G and H are linearly
reductive this is a result of Vinberg.

Margaux's version of this rigidity principle is more general than Vinberg's. The proof is based on the vanishing
of Hochschild cohomology for certain
affine group schemes (an interesting result unto itself), and some group
deformation methods introduced by Demazure and Grothendieck.

I plan to state all the main results and give an outline of the proof of the rigidity theorem.



17h30-18h30: Nguyêñ Duy TÂN (Hanoi, Essen)

On the Galois cohomology of unipotent groups
over local and global function fields

In this talk we will give some results on the Galois cohomology of unipotent groups over local and global
function fields. We are interested in finding necessary and/or sufficient conditions on a
unipotent group to ensure the finiteness of its Galois cohomology (joint work with Nguyêñ Quôć Thǎńg
).



Vendredi 22 mai 2009

14h30-15h30 : Pierre GUILLOT (Strasbourg)

Méthodes géométriques pour les invariants cohomologiques

Je vais montrer comment les anneaux de Chow à coefficients, introduits par Rost, permettent de calculer les
invariants cohomologiques de
certains groupes. L'idée est d'utiliser la "méthode de stratification"
(que l'on doit à Vistoli et Vezzozi), qui requiert l'analyse des orbites du groupe dans certaines représentations
bien choisies. Je
vais retrouver de la sorte un certain nombre de résultats connus (pour le groupes orthogonal O(n), pour SO(n)...)
par une voie très
différente de l'approche classique, et même apporter quelques nouveautés (pour Spin(n) par exemple).


16h-17h : Ulf REHMANN (Bielefeld) Anisotropic splitting of division algebras


In this joint work with S. Tikhonov and V.I. Yanchevskii, we are given a central division algebra A over a field
k. We show that there exists a field extension E/k making A cyclic such that the Schur indexes of every central simple
algebra B remains the same after base change to E. 




17h30-18h30: Raman PARIMALA (Université Emory)
A local and global principle for isotropy
of quadratic forms for function fields of p-adic curves

In this joint work with J.L. Colliot-Thélène and V. Suresh, we are interested in quadratic forms defined over a
function field F of a p-adic curve (p odd). For a F-quadratic form q of dimension larger than 3, we prove that
it is isotropic iff it is isotropic over all completions Fv for v running over the rank one discrete valuation of F.  



Vendredi 10 avril 2009

14h30-15h30 : Hélène ESNAULT (Essen) :
Niveau de Hodge 1 sur un corps p-adique implique une
congruence pour le
nombre de points rationnels de la réduction
(en commun avec Pierre Berthelot et Kay Rülling)



Résumé: si X est un schéma régulier et projectif sur R, l'anneau des
entiers d'un corps p-adique K de corps résiduel fini k, avec XK de niveau
de Hodge ≥ 1, alors le nombre de points rationnels de Xk est 1
modulo |k|. Si on remplace la condition sur le niveau de Hodge par une
condition sur le coniveau l-adique, j'avais déjà montré il y a quelque
temps que l'on a la même conclusion. La condition de coniveau implique celle
de Hodge, mais à l'inverse, cela serait une conséquence de la conjecture de
Hodge g'en'eralisée, sur laquelle, clairement, nous n'avons rien à dire...
Nous contournons la difficulté.




16h-17h : Fedor BOGOMOLOV (Courant Institute, IHES)
Unramified cohomology of finite groups of Lie type

I will consider the notion of stable cohomology for finite groups.
The geometric definition of stable cohomology involves the algebraically closed ground field.
I will show that in fact stable cohomology for a finite l-group does not depend on the
the field above if the characteristic of the field is not equal to l. The latter allows to
use special features of geometry of the fields of finite characteristics for the calculation
of stable cohomology for many classes of groups.

In particular I will show how Lang's theorem provides with an easy way to compute
such cohomology for many finite groups of Lie type. In particular it implies that
the nonramified cohomology are trivial for many of such groups.



17h30-18h30: Peter JOSSEN (Institut Rényi, Budapest)

La topologie définie par des relations de congruence
sur les points
rationnels d'une variété

Soit G une variété semiabélienne sur un corps de nombres k soit X un sous-groupe de type
fini de G(k) et soit encore P un
point k-rationnel de G. Mon objectif est de montrer que le principe
local-global suivant a lieu:
"Si P appartient à X modulo presque tout premier de k, alors P appartient à X."
 La question si un tel principe soit vrai remonte à P. Erdös et A. Schinzel dans le cas du groupe
multiplicatif, et a été posée par plusieurs personnes (W. Gajda, E. Kowalski, A. Perucca, T. Weston)
pour les cas où G est une variété abélienne ou semi-abélienne.




Vendredi 6 mars 2009

14h30-15h30 : Moritz KERZ (Ratisbonne)
Kato's Hasse principle

Kato's conjectures on higher dimensional Hasse principles generalize
the classical local-global sequence of Brauer groups of a global field.
In joint work with Shuji Saito we develop a method which proves the
case of invertible coefficient characteristic of Kato's conjectures.
The talk will explicate the case of varieties over finite fields.


16h-17h : Cristian GONZALEZ AVILES (Université de La Serena, Chili)
Algebraic cycles of small codimension
on quadric fibrations over curves


I explain the proof of a recent finiteness theorem for cycles of codimension at most 4 on quadric fibrations
over curves over number fields. If time permits, I will point out the (hopefully not unsurmountable) difficulties
that arise when one tries to extend my methods to cycles of higher codimension.

17h30-18h30: Emmanuel PEYRE (Institut Fourier, Grenoble)

Le cardinal des variétés homogènes

L'exposé portera sur le résultat suivant, fruit d'une collaboration avec Michel Brion:
Sur les extensions d'un corps fini, le cardinal des points rationnels d'une variété homogène
sous un groupe algébrique linéaire est donné par une famille finie de polynômes entiers,
qui vérifient en outre une condition de positivité.





Vendredi 13 février ANNULE


16h-17h : Pierre GUILLOT (Strasbourg)
ANNULE
Méthodes géométriques pour les invariants cohomologiques

Je vais montrer comment les anneaux de Chow à coefficients, introduits par Rost, permettent de calculer les
invariants cohomologiques de
certains groupes. L'idée est d'utiliser la "méthode de stratification"
(que l'on doit à Vistoli et Vezzozi), qui requiert l'analyse des orbites du groupe dans certaines représentations
bien choisies. Je
vais retrouver de la sorte un certain nombre de résultats connus (pour le groupes orthogonal O(n), pour SO(n)...)
par une voie très
différente de l'approche classique, et même apporter quelques nouveautés (pour Spin(n) par exemple).



17h30-18h30: Kirill ZAINOULLINE (Munich)
ANNULE
Universal cohomological invariant of a linear algebraic group

To any semisimple linear algebraic group G of inner type over a field F and a prime integer p
 we assign certain indecomposable object
Rp(G) in the category of Chow motives over F with Z/pZ
coefficients. The assignment Rp: G ->
Rp(G) can be viewed as a "universal" cohomological invariant.
 In particular, computing the
generating function of
Rp(G) over the algebraic closure of F we obtain
the generalized version of the J-invariant of Vishik. In our talk
we will explain the relation of
Rp with
 the classical cohomological
invariants (Tits algebra, Rost invariant) and provide some applications
to central simple algebras with orthogonal involutions.







Vendredi 23 janvier 2009

14h30-15h30 : Cyrille DEMARCHE (Orsay)

Obstruction de descente et obstruction de Brauer-Manin étale


Etant donnée une variété projective lisse X sur un corps de nombres, on peut considérer
plusieurs obstructions au principe
de Hasse sur X. En particulier, on s'intéresse ici à
l'obstruction de Brauer-Manin appliquée aux revêtements finis étales de X, ainsi qu'à
l'obstruction de descente sur X,
obtenue en considérant tous les X-torseurs sous un groupe
linéaire. On démontre que la première obstruction est plus forte que la seconde (un résultat
récent de Skorobogatov montre que
ces obstructions sont même équivalentes). En
particulier, en combinant ce résultat avec les exemples de
Poonen (voir le deuxième exposé),
 on en déduit qu'il existe des
variétés où l'obstruction de descente est insuffisante pour
expliquer l'absence de point rationnel.



16h-17h : Jean-Louis COLLIOT-THELENE (Orsay)

Sur un article récent de B. Poonen



A. Skorobogatov  (1999) a construit une  variété définie sur un corps de nombres d'ensemble de
Brauer-Manin non vide, mais sans point
rationnel.
B. Poonen vient de donner de nouveaux exemples, très simples, de telles variétés. A la différence
de l'exemple précédent, l'absence de point
rationnel ne s'explique  pas au moyen du groupe de
Brauer de revêtements
 finis étales. Je décrirai la construction de Poonen. Je montrerai ensuite que
si ces
variétés ne possèdent pas de point rationnel, à tout le moins elles possèdent un zéro-cycle
de degré 1 (ce que l'on ignore dans l'exemple de
Skorobogatov).




17h30-18h30 : Alexei SKOROBOGATOV (Londres)

Les formes tordues des quotients
des espaces homogènes par l'action d'un tore


Soit G un groupe semi-simple deployé, P un sous-groupe parabolique maximal,
et H un tore maximal deployé de G. Le groupe des automorphismes du
quotient X de l'ensemble des points stables de G/P par l'action de H
se calcule en utilisant le théorème de Tits et Demazure, qui décrit Aut G/P.
Le théorème récent de  Gille et Raghunathan permet de montrer que dans
la plupart des cas toute forme tordue de X est le quotient d'un espace homogène
d'une forme quasi-deployée de G par l'action d'un tore maximal. En particulier,
toute forme tordue de X possède un point rationnel.



Vendredi 12 décembre 2008

16h-17h : Jakob STIX (Heidelberg)

On evidence for Grothendieck's section conjecture

The section conjecture of A. Grothendieck predicts that curves over
number fields whose arithmetic fundamental group extension splits will
have rational points. The purpose of the talk is to present evidence in
favour of the section conjecture.

In particular we will discuss the invariants period and index of a
smooth projective curve that have value 1 in the presence of a rational
point. We will examine the effect that the presence of a splitting has
on period and index and will thus find examples where the section
conjecture holds "trivially" in an appropriate sense.

17h30-18h30 : Brent DORAN (Oxford)

Say X x A1 = An. Please solve for X ... and related questions

We consider the problem of the title in several categories: smooth
manifolds, birational geometry, and biregular geometry. This naive
question, known in algebraic geometry as the Zariski Cancellation Problem,
upon reinterpretation touches upon a number of fundamental issues, in
particular regarding what "topological" (e.g., motivic) notions can tell
us about genuinely algebro-geometric phenomena. En route we encounter a
famous misproof of the Poincare conjecture, non-reductive group actions
and Hilbert's 14th problem, surprising facts about moduli of vector
bundles, algebraic spaces that aren't schemes, a host of new stably
rational varieties and a novel viewpoint on affine hypersurfaces in
general. Lurking in the background are the "motivic" A1-homotopy theory
of Morel and Voevodsky and recent notions of "connectivity" (e.g.,
rationally connected, A1-connected and higher analogs) in algebraic
geometry. The topics are drawn from joint work with Aravind Asok and with
Frances Kirwan.


Vendredi 14 novembre 2008

16h-17h : Niels BORNE (Lille)

Le groupe fondamental pro-résoluble d'une courbe algébrique affine


Le groupe fondamental (pro-fini) d'une courbe algébrique, disons sur un corps algébriquement clos de
caractéristique zéro, est bien
connu. Il dépend seulement du genre g de la courbe, et du nombre r de
"trous", si r est plus grand que 1, il est libre de rang 2g+r-1. La preuve de ce résultat purement algébrique repose
 cependant sur des
arguments transcendants, en particulier sur des théorèmes de comparaison
de type GAGA. Dans cet exposé, je vais présenter un travail en commun avec Michel Emsalem
contenant une preuve algébrique d'une version faible de ce théorème, où nous considérons seulement le plus
grand quotient
pro-résoluble du groupe fondamental d'une courbe algébrique affine.
Si le temps le permet, je parlerai d'une tentative de dépasser le cas pro-résoluble.




17h30-18h30 : David HARARI (Orsay)

Zéro-cycles de degré 1 et sections de
la suite fondamentale de Grothendieck abélianisée

Soit X une variete algébrique (projective et lisse) définie sur un corps de
nombres ou un corps local k. La suite exacte fondamentale de
Grothendieck définit une extension du groupe de Galois absolu de
k par le groupe fondamental géométrique de X.
On expliquera le lien entre l’existence d’une section pour l'abélianisée de
cette suite et l’existence d’un zéro-cycle de degré 1 sur X.





Vendredi 10 octobre 2008


16h15-17h15 :  Julia HARTMANN (Heidelberg)

Patching over fields

Abstract: Patching methods (building a global object by building it locally) are an
important tool e.g. for solving inverse problems in Galois theory. This
talk describes a version of patching that works over fields rather than
rings. Applications include differential Galois theory as well as results
about quadratic forms and central simple algebras.






17h30-18h30 : Qing LIU (Bordeaux)

Indices de variétés algébriques

Résumé: Dans un travail commun avec Dino Lorenzini,, nous étudions quelques
propriétés de l'indice d'une variété algébrique propre régulière X sur
un corps K (i.e. le pgcd des degrés des points fermés de X), notamment lorsque K
est un corps de valuation discrète hensélien. Si X s'étend en un schéma propre
régulier sur l'anneau de valuation, nous relions l'indice de X aux indices des
composantes irréductibles (non nécessairement régulières) de la fibre spéciale,
généralisant des résultats antérieurs de Colliot-Thélène-Saito et de Bosch-Liu, et
répondant à une question de P. Clark. Un résultat clef pour la démonstration est un
lemme de déplacement pour des schémas singuliers.


Vendredi 13 juin 2008

16h-17h : Tony VARILLY-ALVARADO (Berkeley)

Zariski density of rational points
on del Pezzo surfaces of degree 1


A theorem of Segre and Manin states that if a del Pezzo surface X over
Q of degree 2 or higher has a rational point that misses
the exceptional curves of X, then the set of rational points on X is
Zariski dense. Del Pezzo surfaces of degree 1 (DP1s) carry a canonical
rational point, but Zariski density of rational points in this case had
remained a mystery. The purpose of this talk is to shed some light on this
problem.
Blowing up the canonical rational point of a DP1 we obtain an elliptic
fibration over the projective line (over Q). Using sieving techniques, we
will show that, for a large class of fibrations corresponding to DP1s,
there is always an infinite family of fibers all of whose members have
negative root number. Assuming finiteness of certain Tate-Shafarevich
groups, this shows Zariski Density of rational points on the corresponding
DP1 surfaces.
If time permits, we will also discuss some surprising fibrations that
correspond to DP1 surfaces, all of whose fibers have positive root number.


17h30-18h30 : Jan DENEF (Université de Leuven)

A geometric proof of a theorem of Ax-Kochen
and a conjecture of
Colliot-Thélène.



We prove a conjecture of Colliot-Thélène which generalizes the Theorem of Ax and Kochen that
any projective hypersurface over the p-adic numbers has a p-adic rational point, if it is given by a
homogeneous polynomial with more variables than the square of its degree d, assuming that p is
large enough with respect to the degree d. The conjecture of Colliot-Thélène generalizes the
Theorem of Ax-Kochen to any family of projective varieties given by a dominant morphism f: X --> Y
of geometrically integral smooth projective varieties over a number field, assuming that the
generic fibre of f is geometrically integral and has "nice" degenerations.
    This yields a geometric proof of the Theorem of Ax-Kochen which (unlike all previous ones)
 does not use methods from mathematical logic. Our proof of the conjecture is based on Cutkosky's
Theorem on Local Monomialization of Morphisms. Actually only part of our proof of the
conjecture, combined with an extra argument, is already sufficient to yield a different geometric
proof of Ax-Kochen's Theorem (still using Cutkosky's result).



Vendredi 16 mai 2008

16h-17h : Tim BROWNING (Université de Bristol)

Points rationnels sur les hypersurfaces cubiques


Etant donné une hypersurface cubique X definie sur Q,la méthode du cercle
fournit un  moyen de montrer qu'il existe un
point Q-rationnel sur l'hypersurface,
si la dimension est suffisamment grande.
Grâce au travail de Davenport, et plus
récemment de Heath-Brown, on
peut traiter des formes cubiques en 14 variables.
Dans cet exposé, on montre qu'on peut
améliorer ceci en 13 variables, pourvu que
la forme puisse s'écrire comme la somme de deux
formes qui ne partagent aucune
variable.



17h30-18h30 : Stefan GILLE (Université de Munich)

The first Suslin homology group of a split
semisimple simply connected group


We compute the first Suslin homology sheaf of a split simply
connected semisimple algebraic group. As a corollary we get a computation of
the first Suslin (singular) homology group of such an algebraic group.



Vendredi 11 avril  2008

16h-17h : Boris KUNYAVSKII (Université de Bar-Ilan, Tel Aviv)

Le multiplicateur de Bogomolov des groupes
finis simples

Etant donné l'espace quotient X=V/G d'une représentation linéaire fidèle complexe V
 d'un groupe fini G, on considère le groupe de Brauer non ramifié de X.
Dans cet exposé, on démontre que cet invariant est nul pour tout groupe fini simple G
 (et encore pour certains groupes pas trop éloignés des groupes simples). Cela établit
 la conjecture de Bogomolov de 1992 dont des cas particuliers de laquelle ont été
 traités par Bogomolov, Maciel et  Petrov en 2004.



17h30-18h30 : Mathieu FLORENCE (IMJ)
Courbes algébriques non isomorphes le devenant
après des extensions de degrés premiers entre eux

Cet exposé rend compte d'un article récent de Goldstein-Guralnick-Howe-Zieve.
Il s'agit de construire un corps K et des courbes algébriques
non-isomorphes C/K et C'/K telles qu'il existe des extensions finies K_i/K
de degrés premiers entre eux sur lesquelles C et C' deviennent isomorphes
après extension des scalaires.





Vendredi 14 mars 2008

16h-17h : Jérémy BLANC (Institut Fourier, Grenoble)

Sous-groupes algébriques du groupe de Crémona

Nous donnons une classification complète des sous-groupes algébriques
maximaux du groupe de Cremona du plan et explicitons les variétés qui
paramètrent les classes de conjugaison.



17h30-18h30 : Daniel FERRAND (Rennes)

Algèbres simples et algèbres de schémas en groupe finis

L'algèbre d'un groupe fini sur un corps K de caractéristique zéro
est un produit d'algèbres simples d'un type très particulier, type
qui a été étudié par Witt et finalement caractérisé par Brauer.
L'usage de schémas en groupes permet de s'affranchir de ces limitations :
nous montrons que toute K-algèbre simple est quotient de l'algèbre d'un schéma
en groupe fini sur K.



Vendredi 22 février  2008

16h-17h : Alexander MERKURJEV (UCLA)
Algebraic tori and 0-cycles

Let T be a torus over a field F and  X   a smooth F-compactification
of T.  Let e be the neutral element in T(F). The map which sends a
point p in T(F) to the zero-cycle p - e induces a set-theoretic map
from the group  T(F)/R of R-equivlalence classes to the reduced Chow
group A
0(X) of zero-cycles of degree zero on X modulo rational
equivalence. This map has long been known to be injective. We discuss
whether it is surjective, and whether it is a group homomorphism.



17h30-18h30 : Bruno KAHN (CNRS, IMJ)
SK2 d'algèbres centrales simples d'indice premier
On associe à toute algèbre centrale simple A sur un corps parfait k un
motif et des groupes de cohomologie motivique. On utilise ceci pour
montrer que la conjecture de Bloch-Kato en poids 3 implique que
SK_2(A) = 0 si l'indice de A est sans facteurs carrés. Ceci est un travail en
collaboration avec Marc Levine.




Vendredi 25 janvier 2008

A noter aussi un exposé d'Ofer Gabber
 (CNRS, IHES) de 14 h à 15 h30: Pseudo-reductive groups.


16h-17h : David HARARI (Orsay)

Le défaut d'approximation forte
pour les groupes algébriques commutatifs

On établit une suite exacte décrivant l'adhérence des points rationnels
d'un 1-motif dans ses points adéliques; on en déduit ensuite que le défaut
d'approximation forte pour un groupe algébrique commutatif est essentiellement
 mesuré par son groupe de Brauer.




17h30-18h30 : Alexander SCHMIDT (Université de Ratisbonne)

Rings of integers of type K(Pi,1)

We investigate the Galois group GS(p) of the maximal p-extension unramified
outside a finite set S of primes of a number field in the case when not all primes
dividing p are in S. We show that the cohomology of
GS(p) is ``often''
isomorphic to the étale cohomology of the scheme Spec(Ok) \ S, in particular,
 GS(p) is then of cohomological dimension 2.


Vendredi 14 décembre
2007

16h-17h : Michel BRION (Institut Fourier, CNRS)
        Groupes algébriques anti-affines.

On dit qu'un groupe algébrique G sur un corps k est anti-affine si son algèbre
des fonctions régulères est k. Nous présentons une classification des ces groupes
avec des applications à la structure des groupes algébriques en caractéristique
positive et la construction de nombreux contre-exemples au quatorzième
problème de Hilbert.

17h30-18h30 : Olivier WITTENBERG (CNRS, Strasbourg)

            Sous-ensembles diophantiens des corps
            de fonctions de courbes, d'après Kollár
.


Un sous-ensemble E d'un corps K est dit diophantien s'il existe un K-schéma
de type fini X et un morphisme de X vers la droite affine tels que E soit
l'image de X(K). Le but de l'exposé est de démontrer, suivant Kollár, que
k[t] n'est pas un sous-ensemble diophantien de k(t), pour divers corps k de
caractéristique 0 y compris notamment les complexes, les réels, ou les
p-adiques.

Vendredi 23 novembre : Annulée.

Vendredi 19 octobre  2007

16h-17h : Nikita SEMENOV (Université de Munich)

Higher Tits indices of linear algebraic groups.


Let G/k be a semisimple group. The set of higher Tits indices of G is  the set of
  Tits indices of G over all fields extensions K/k. In this joint work with V. Petrov,
 we classify higher Tits indices for exceptional algebraic groups. It involves
Chow groups and Chow motives of projective homogeneous varieties.

17h30-18h30 : Cyrille DEMARCHE (Orsay)

Groupes de Brauer d'espaces homogènes à stabilisateurs finis.

Soit k un corps, G un groupe semi-simple simplement connexe sur k. On s'intéresse
aux espaces homogènes de G. Si X  est un espace principal homogène sous G, on
dispose de formules explicites décrivant le groupe de Brauer d'une compactification
lisse de cet espace (résultats dus à Voskresenskii, Sansuc, Colliot-Thélène, Kunyavskii,
et Borovoi, notamment). Dans le cas où le stabilisateur géométrique de l'espace homogène
est connexe ou abélien, on connait également des formules pour ce groupe de Brauer, et
on sait grâce à Borovoi que dans le cas des corps de nombres, l'obstruction de
Brauer-Manin au principe de Hasse ou à l'approximation faible est la seule. En revanche,
très peu de résultats sont connus dans le cas où le stabilisateur est fini non-abélien. On
s'intéressera ici à de tels groupes de Brauer, dans le cas d'un corps de nombres. On regardera
notamment le cas où le stabilisateur est un p-groupe constant d'un certain type, ainsi que
le cas où le corps de base ne contient pas certaines racines de l'unité.



Vendredi 8 juin 2007

14h30-15h30 : Vladimir CHERNOUSOV (Université d'Alberta, Edmonton)

On zero cycles on projective homogeneous varieties.

Dans ce travail en collaboration avec A. Merkurjev, on étudie le groupe de Chow
des variétés projectives homogènes sous un groupe réductif.


16h-17h : Per SALBERGER (Université Chalmers, Göteborg)

Rational points of bounded height and volumes of divisors.

A central problem in Diophantine geometry is to study the asymptotic behaviour of
the number of rational points of bounded height on projective varieties.
One important tool here is the p-adic determinant method of Heath-Brown. Recently
we discovered that there is a more refined version of this method which gives sharper
results for hypersurfaces of low degee. The new version makes essential use of the theory
of volumes of divisors described in Lazarsfeld's book. This leads to difficult problems in
algebraic geometry as there is no analog of Zariski decomposition for varieties of
dimension > 2.

17h30-18h30 : Régis de la Bretèche (Institut Mathématique de Jussieu)

Nouveaux exemples de validité de la conjecture de Manin pour des
surf
aces de del Pezzo de degré 4.

Nous exposerons des résultats très récents obtenus en collaboration avec
Tim Browning et Emmanuel Peyre. L'orateur avec Tim Browning a débuté un programme
pour démontrer la conjecture de Manin concernant le nombre asymptotique de points
rationnels de hauteur bornée sur des surfaces V de del Pezzo de degré 4.
En 2005, le cas d'une surface de del Pezzo de degré 4 singulière déployée sur
Q a été résolu, puis celui d'un cas non déployé. Nous présenterons ici le cas d'une famille
de surfaces de del Pezzo de degré 4 toujours singulière mais qui ne vérifie pas forcément
le principe de l'approximation faible. Les méthodes utilisées, inspirées par un travail de
Heath-Brown, sont très différentes de celles utilisées dans les précédents cas.




Vendredi 27 avril
2007
16h-17h: Jean-Pierre TIGNOL (Université de Louvains)

La conjecture II de Serre pour les groupes classiques sur les corps imparfaits.

(En collaboration avec C. Frings et G. Berhuy). En raffinant des techniques
de E. Bayer-Fluckiger et R. Parimala, nous démontrons la version forte
suivante de la conjecture II de Serre. Soit G un groupe semi-simple
simplement connexe classique sans facteurs extérieurs de type A d\'efini sur
un corps F. Si la dimension séparable de F est inférieure ou égale à 2, alors
tout G-torseur est trivial.



17h30-18h30: Nikita KARPENKO (Institut de Mathématiques de Jussieu)

La dimension canonique de PGL_6

Il s'agit d'un travail en commun avec J.-L. Colliot-Thélène et A. S. Merkurjev. Nous
montrons que la dimension canonique du groupe PGL_6 est égale à 3. Ce résultat termine
la classification des groupes algébriques de dimension canonique 2. Le groupe PGL_6
donne le premier exemple d'un groupe algébrique dont la dimension canonique est différente
de sa dimension p-canonique pour tout nombre premier p. C'est aussi la première fois qu'on a
pu déterminer la dimension canonique d'un groupe algébrique ayant plus qu'un seul nombre
premier de torsion.



Vendredi 16 mars 2007


14h30-15h30 :
Andrew KRESCH (Universität Zürich et Institut Henri Poincaré)

An effectivity result for Brauer-Manin obstruction.

This is a report on joint work with Yuri Tschinkel, which aims to give an effective
algorithm for the computation of the Brauer-Manin obstruction to the Hasse
principle and to weak approximation. The results obtained are subjects to various
hypotheses, and are applicable in some cases, for instance to geometrically rational
surfaces over number fields.


16h-17h : David HARARI (Université de Paris-Sud)
17h30-18h30 : Jean-Louis COLLIOT-
THÉLÈNE (C.N.R.S., Université de Paris-Sud)

Points rationnels sur les sous-variétés des variétés abéliennes sur un corps
de fonctions,
d'après B. Poonen et J. F. Voloch.

Soit k un corps global de caractéristique positive. Soit X une courbe de genre au moins 2
plongée dans une k-variété abélienne A. Sous des hypothèses larges sur A (absence de quotient
géométrique isotrivial, et une condition technique supplémentaire), Poonen et Voloch
montrent que l'ensemble des points k-rationnels de X coïncide avec l'intersection dans les
adèles de A des deux ensembles suivants : les points adéliques de X et l'adhérence des points
 k-rationnels de A. L'énoncé vaut plus généralement pour une
sous-variété ne contenant pas de translaté de sous-variété abélienne.
Le résultat peut se réinterpréter ainsi : l'ensemble des k-points de X coïncide avec
l'ensemble des points adéliques de X qui sont orthogonaux au groupe de Brauer de X.



Vendredi 9 février 2007

16h-17h et 17h30-18h30 : Laurent MORET-BAILLY (Université de Rennes 1)

Gerbes, indice et période (d'après Max Lieblich).

Soit K un corps et soit A dans Br K. On note exp(A) l'exposant de A (son ordre dans
Br K et ind(A) son indice (le plus petit degré d'une extension de K qui trivialise A). On sait que
exp(A) divise ind(A) et qu'ils ont les mêmes facteurs premiers; on conjecture que ind(A) divise
exp(A)^{d-1} si K est un corps C_d.

On suppose maintenant que K est un corps de fonctions de deux variables sur
un corps k. Alors, d'après A. J. de Jong et M. Lieblich:

- si k est algébriquement clos, alors ind(A)=exp(A).

- si k est fini et exp(A) premier à la caractéristique, alors ind(A) divise exp(A)^3.


- si k est fini et A non ramifié, alors ind(A)=exp(A) si l'on suppose de plus exp(A) premier à la caractéristique.


On se propose d'expliquer, en suivant Lieblich, comment le recours aux gerbes et aux champs de modules de
fibrés (semi-)stables permet une présentation géométrique de ces résultats
.

Référence : M. Lieblich, Twisted sheaves and the period-index problem, preprint.




Vendredi 19 janvier 2007
16h-17h: Emmanuel ULLMO (Université de Paris-Sud)

Principe local-global pour la représentation de formes quadratiques entières (d'après
Ellenberg et Venkatesh).

Le but de l'exposé est de présenter le résultat suivant de J. Ellenberg et A. Venkatesh.
Soit Q une forme quadratique définie positive sur Z^n. Soit Q' une forme quadratique sur Z^m
avec n-m > 6. Si Q représente Q' partout localement et si le discriminant de Q' est assez grand,
alors Q représente Q' globalement. Nous expliquerons dans un premier temps la formulation
du problème en terme de groupes algébriques puis nous insisterons particulièrement sur les
aspects de théorie ergodique des groupes p-adiques qui sont au coeur de la preuve.

17h30-18h30 : Lawrence BREEN (Université de Paris-Nord)

Cohomologie non-abélienne et cohomologie abélianisée.

Il est possible de munir certains complexes de groupes tronqués G_* de structures additionnelles
permettant de définir, comme dans le cas où G est un complexe de groupes abéliens, la cohomologie à valeurs
dans G_*. Dans l'exposé certaines de ces structures seront décrites ainsi que leurs propriétés, notamment dans
le cas de la cohomologie non-abélienne et de la cohomologie abélianisée de Borovoi.




Vendredi 8 décembre 2006

16h-17h: Jörg BRÜDERN (Universität Stuttgart)

Intersections of two diagonal cubics: counting points, Hasse's principle and weak approximation.

We study the pair of equations:

a_1x_1^3 + ... + a_sx_s^3 = b_1x_1^3+...+b_sx_s^3 =0

with integer coefficients a_j,b_j, and address the problems in the title. Let
N_s(P) denote the number of integral solution with |x_j|<= P. A lower bound for N_{13}(P) will be
presented that in particular implies the Hasse principle. Weak approximation also follows, but
only for a subclass. Indeed, examples will be given where weak approximation fails.
When s>= 15, one may derive an asymptotic formula for N_s(P). These results were obtained
in collaboration with T.D. Wooley, and are best possible in a certain sense.

17h30-18h30: Étienne FOUVRY (Université Paris-Sud)

Sur les corps quadratiques r
éels avec unité fondamentale de norme -1.

Dans ce travail avec J. Kl
ü
ners, on donne, pour X tendant vers l'infini,
le premier encadrement non trivial du cardinal de l'ensemble des D vérifiant 0<D<X
tels que le corps quadratique Q(\sqrt {D}) de discriminant fondamental
D ait une unité fondamentale de norme égale à -1.


Vendredi 10 novembre 2006

16h-17h: Anne QUEGUINER-MATHIEU (Université Paris 13)

La restriction au centre de l'invariant de Rost.


Pour les groupes semi-simples simplement connexes de type classique, Merkurjev, Parimala et Tignol
ont donné une formule pour la restriction de l'invariant de Rost à des torseurs induits du centre du groupe.
Dans ce travail en collaboration avec S. Garibaldi (Emory), on traite le cas des groupes exceptionnels.
La méthode employée est différente et s'applique aussi aux cas classiques.



17h30-18h30: Philippe GILLE (ENS, CNRS)

Bornes inférieures pour la dimension essentielle des groupes réductifs


Dans ce travail en collaboration avec Z. Reichstein (Vancouver), on donne de nouvelles
bornes inférieures pour la dimension essentielle des groupes réductifs complexes complétant l'exposé
du 23 juin. La méthode est nouvelle et se passe de la résolution des singularités, ce qui donne des résultats partiels
dans le cas de caractéristique positive.


Vendredi 6 octobre 2006

 16h-17h : Joost VAN HAMEL (Université de Leuven)

Extended Picard complexes


This is a joint work with M. Borovoi (Tel Aviv). For a connected linear algebraic group
G over a field k of characteristic 0, we define the extended Picard complex XPic(G):
a certain complex of length 2, which combines the Picard group Pic(G) and the character
 group
X(G). We compute the complex XPic(G) (up to a quasi-isomorphism) in terms of the algebraic
fundamental group of G. We obtain similar results for a homogeneous space X=G/H,
where H is a connected k-subgroup of a connected k-group G.

17h30-18h30: Jean-Louis COLLIOT-THÉLÈNE (CNRS, Orsay)

L'obstruction élémentaire pour les espaces homogènes


Soit X une variété lisse géométriquement intègre définie sur un corps k. Si l'inclusion
de modules galoisiens (k bar)* ->
(k bar)(X)*
n'a pas de sections, alors X n'a pas de k-points. On montre que la réciproque est vraie
 si k
 est un corps p-adique, et X un espace homogène sous un k-groupe connexe
(non n
écessairement affine) et à stabilisateurs connexes.
Sur un corps de nombres totalement imaginaire, on a le même résultat si G est linéaire
ou si l'on accepte la finitude des groupes de Tate-Shafarevitch des variétés abéliennes.
Sur un corps de nombres qui admet un plongement réél, il faut imposer des conditions
supplémentaires. (Travail en collaboration avec M. Borovoi et A. Skorobogatov.)



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Vendredi  23 juin 2006

15h-16h: Zinovy REICHSTEIN (Vancouver)

             A lower bound on the essential dimension

    Let K/k be a field extension.  The essential dimension of an object (e.g., a quadratic form,
 a finite-dimensional algebra, an algebraic variety, a group action, etc.) defined over K is
the minimal value of the transcendance degree  of a field F/k such that our object descends
to F.  Here F ranges over the intermediate fields   F inside  K.
    In this talk, based on joint work with Boris Youssin, I will discuss a lower bound on certain
 essential dimensions. The proof of this bound is based on a resolution theorem for algebraic group
actions which is of independent interest.


16h30-17h30: David MADORE (ENS)

          Dégénérescence des variétés de Fano et une conjecture d'Ax (d'après J. Kollár)

Suivant J. Kollár, nous prouvons qu'un corps pseudo-algébriquement
clos de caractéristique 0 est C_1. La démonstration procède par
l'étude de familles dont la fibre générique est une variété de Fano:
un résultat technique clé est fourni par une variante du
``Kollár-Shokurov Connectedness Theorem'', qui découle lui-même du
théorème d'annulation de Kawamata-Viehweg.


Vendredi 19 mai 2006

15h-16h: Michel MATIGNON (Bordeaux)

        p-groupes d'automorphismes des courbes en caractéristique p

Notes de l'exposé

    Je présenterai brièvement mes  motivations (calculs de monodromie sauvage)
pour  revisiter un sujet classique (bornes sur les groupes d'automorphismes en
car. p>0). J'étudierai d'abord le cas des p-groupes de Sylow des
revêtements étales p-cycliques de la droite affine; puis  les
"grosses" actions (C,G) où G est un p-groupe d'automorphismes d'une
courbe C de genre g>0 avec |G|/g > 2p / (p-1).

16h30-17h30: David HARARI (Orsay) 

    Principe de Hasse pour un espace principal homogène de variété
    semi-abélienne (travail commun avec T. Szamuely)

    Soit X un espace principal homogène d'une variété semi-abélienne G
définie sur un corps de nombres k, telle que le groupe de Tate-Shafarevitch de
la variété abélienne associée soit fini. On établit que l'existence d'un point
adélique sur X orthogonal (pour l'accouplement de Brauer-Manin) aux
éléments "localement constants" du groupe de Brauer de X implique l'existence
d'un point rationnel pour X. On démontre également un analogue de la suite duale
de Cassels-Tate pour G.


Vendredi 7 avril 2006

15h-16h : Jürgen KLÜNERS (Université de Kassel)

  On the asymptotics of number fields

    Let k be a number field, G be a finite permutation group.
There is a conjecture   of Malle which gives an asymptotic formula
for the number of Galois extensions of k with group G in term of rge discriminant.
The full conjecture is trie for abelian groups and some small  groups. Recently we
have proved that there are good lower and upper bounds for nilpotent groups.
 Furthermore we show that there are  relations between upper bounds for the
class number of number fields and our problem. This relates our problem to the
Cohen-Lenstra-heuristics  for the distribution of class groups of quadratic number fields.


16h30-17h30: Emmanuel HALLOUIN (Toulouse 2) 

  Espaces de Hurwitz et PSL_2(F_8)-extensions  de Q
 
 
On étudie une famille de degré 9 de revêtements réguliers de la sphère de Riemann
de monodromie  PSL_2(F_8) avec quatre points de ramification. Cela permet
de construire des extensions totalement réelles de Q galoisiennes de groupe
PSL_2(F_8).


Vendredi 10 mars
2006

15h-16h : Stefan   GILLE (Université de Munich)

        A Gersten-Witt complex for hermitian Witt groups
                 of Azumaya algebras over schemes


   Let X be a scheme  and let A  be an Azumaya algebra  over X equipped with
an involution of the first kind. We construct a hermitian Gersten-Witt complex for A and
show that it is exact if X is the spectrum of a local ring of a smooth variety.   


16h30-17h30: Amit KULSHRESTHA (Tata Institute, Bombay, Louvain)  
 
                  R-equivalence and quotients of multipliers 

 Let F be a field of characteristic not 2 whose virtual cohomological
dimension is at most 2. Let G be a semisimple group of adjoint type defined
over F. Let RG(F) denote the normal subgroup of G(F) consisting of elements
R-equivalent to identity. We show that if G is of classical type not containing
 a factor of type D_n, G(F)/RG(F) = 0.  This leads to a new proof of the R-triviality
of F-rational points of adjoint classical groups defined over number fields.



Vendredi 10 février  2006


16h-17h : Tim BROWNING  (Université de Bristol) 

The Manin Conjecture in dimension two: a guided tour 

 I shall survey the current state of knowledge concerning the distribution
of rational points on surfaces with ample anti-canonical divisor, and some
of the tools that have been recently brought to bear upon this topic.  


17h30-18h30: Laurent MORET-BAILLY (Université de Rennes)    

 Actions algébriques de groupes arithmétiques

Il s'agit d'un travail en commun avec Philippe Gille. Soit A un
anneau de «S-entiers» algébriques, et soit G un A-schéma en groupes affine
de type fini. On montre alors que  H^1(A,G) est fini.
  Voici un exemple d'application. Soit G comme ci-dessus, opérant sur un
A-schéma de type fini X. Soit Y un sous-schéma fermé de X, plat
sur A. On considère l'ensemble E des sous-schémas fermés de X qui sont localement
conjugués à Y pour l'action de G (pour la topologie fpqc, par exemple).
Alors, E est fini modulo l'action de G(A).



Vendredi 13 janvier 2006

16h-17h30 : Jacob P. MURRE  (Université de Leiden)

On the transcendental motive of an algebraic surface ( joint work with B. Kahn and C. Pedrini )


Résumé : In the first part of the lecture I intend to recall the concept of a Chow-K\"unneth decomposition of an algebraic variety into Chow motives, its conjectural properties and the actual construction of such a decomposition for algebraic surfaces. This is old work from the nineties. In the second part of the lecture I discuss  the so-called transcendental part of the motive of the surface, this is recent joint work with B. Kahn  and C. Pedrini. We study in particular some properties of the endomorphism ring of this motive. This second part is closely related to the (still wide open !) Bloch conjecture for algebraic surfaces.  

 

18h--19h: Bruno KAHN (CNRS, Jussieu)

On the transcendental motive of an algebraic surface 


Résumé : Après l'exposé de J.-P. Murre, j'expliquerai comment réinterpréter et généraliser les résultats qu'il a donnés, à l'aide des motifs birationnels et des correspondances au point générique de A. Beilinson (en utilisant un petit peu de motifs triangulés de Voevodsky).

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Vendredi 16 décembre 2005


16h00-17h00  Per Salberger (Chalmers tekniska högskola, Göteborg)

Counting rational points on projective varieties


Résumé : We present some new uniform bounds for the number of rational points of bounded height. If e.g. X is a projective variety of dimension r and degree d>1, then it has been conjectured by Heath-Brown that there are O_d,epsilon(B^r+epsilon) rational points of height at most B on X. This is now known in general whenever d>3 or d=2. We have also recently proved another conjecture of Heath-Brown concerning the density of rational points on smooth projective surfaces in P^3.



17h30-18h30   Sir Peter Swinnerton-Dyer (Cambridge)

Counting points on x^3=yzt

Résumé : This talk will report on joint work with Prof de la Bretèche. I shall show how to find the meromorphic continuation of the height zeta function of
                                   x^3=yzt
and its exact domain of existence. The corresponding function has one feature not easily foreseen, and I shall discuss how this anomaly can be removed by choosing a more canonical height function. Though the motivation is number-theoretical, the methods used are those of classical complex variable theory.

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 Jeudi 15 décembre 2005, 16h30, salle 225-227,

Soutenance de thèse d'Olivier Wittenberg :  Principe de Hasse pour les surfaces de del Pezzo de degré 4




Vendredi 25 novembre 2005


16h00-17h00  Emmanuel Peyre (Institut Fourier, Grenoble)

Surfaces de del Pezzo et groupes algébriques linéaires


Résumé : L'existence de liens entre les surfaces de Del Pezzo et les groupes algébriques exceptionnels est connue depuis très  longtemps puisqu'ils apparaissent déjà dans un article d'Elie Cartan de 1896. Le but de cet exposé est de tenter un survol de ces liens;  en partant du rôle joué par le groupe de Picard, tel qu'il a été notamment décrit par Manin, nous parlerons des travaux plus récents de Friedman et Morgan, de Lurie, et de Batyrev et Popov qui fournissent un lien étroit entre les torseurs universels au-dessus des surfaces de Del Pezzo et les représentations minuscules ou quasi-minuscules des groupes associés.



17h30-18h30 Arnaud Beauville (Nice)

Sous-groupes p-élémentaires du groupe de Cremona

Résumé : Le groupe de Cremona est le groupe des transformations birationnelles du plan; bien que très gros, il se comporte dans une certaine mesure comme un groupe semi-simple de rang 2. On va voir en particulier que ses sous-groupes abéliens p-élémentaires de rang maximal sont contenus dans des tores pour p premier > 3, et décrire ces sous-groupes pour  p = 2 et 3.


Vendredi 17 juin 2005

16h00-17h30

Jason Starr (Massachusetts Institute of Technology)

Rational 1-connectedness and rational points of varieties over function fields

Résumé :  In the same way that rational connectedness is an analogue of path-connectedness, rational 1-connectedness is an analogue of simple-connectedness.  For a rationally 1-connected variety defined over the function field of a complex surface, the Brauer obstruction should be the only obstruction to existence of a rational point.  I will discuss a joint theorem with A. J. de Jong proving this under additional hypotheses. Time-permitting, I will also discuss an application to the analogue of weak approximation for varieties defined over the function field of a curve.

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Vendredi 27 mai 2005

16h00-17h00

David Harari (C.N.R.S.,  Ecole Normale Supérieure)

Quelques propriétés d'approximation faible pour les  corps d'invariants

Résumé : On discute la validité de l'approximation faible et de  l'approximation très faible pour des variétés sur un corps de nombres,  dont le corps des fonctions est un corps d'invariants pour l'action  d'un groupe algébrique fini. On obtient notamment des résultats pour des actions linéaires et des actions multiplicatives.


17h30-18h30

<> Stefan Gille (Mathematisches Institut der Universität München)

Motivic decomposition and Rost nilpotence

Résumé : Denote M(Q) the Chow motive of a (projective) quadric Q over a field  k. Some years ago Rost proved that for any field extension F/k the  kernel of the natural map from End(M(Q)) to End (M(Q_F)) consists of  nilpotent endomorphisms. This result, called "Rost nilpotence", was generalized in a joint work with Chernousov and Merkurjev to projective  homogenous varieties of semisimple algebraic groups. Another proof of this  generalization and even a further generalization has been given recently  by Brosnan. All these proofs rely on a decomposition of the motive which  generalizes Grothendieck's calculation of the motive of projective  space.

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Vendredi  8 avril  et Samedi 9 avril 2005

Vendredi 8 avril

16h00-17h00 et 17h30-18h30

Brendan Hassett (Rice University et Université Paris-Sud)

Weak approximation for rationally connected varieties over function fields
(joint with Yuri Tschinkel)

Let B be a smooth complex curve and X a variety smooth and proper over the function field C(B). Graber, Harris and Starr have shown that if X is geometrically rationally connected then the set X(C(B)) of rational points  is nonempty.  Building on work of Koll'ar, Miyaoka and Mori, we show that X satisfies weak approximation  at places of good reduction.
 

Samedi 9 avril

9h30-10h30 et 11h-12h

Antoine Ducros (Université de Rennes I)

Triangulations et cohomologie étale sur une courbe analytique

Soit k un corps ultramétrique complet et soit X une k-courbe
analytique au sens de Berkovich. On note X le site étale
correspondant, |X| l'espace topologique sous-jacent et \pi : X\to |X|
la flèche canonique. On va tout d'abord définir ce qu'est une 
triangulation de X, puis montrer comment utiliser cette notion pour
fabriquer un complexe (analogue à celui de Bloch-Ogus) qui calcule la
cohomologie des Rq\pi_{*}F lorsque  F est un
faisceau étale ``raisonnable". Ceci permettra d'établir un théorème de
comparaison entre ces groupes et leur version schématique lorsque X
est l'analytifiée d'une courbe algébrique ainsi que,  lorsque la
cohomologie de k admet elle-même un module dualisant, des
résultats de dualité qui mettent en jeu l'arithmétique des courbes
sur  \tilde{k}.


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Vendredi 18 mars  et Samedi 19 mars 2005

Vendredi 18 mars 

16h00-17h00 et 17h30-18h30

Endre Szab'o (Institut Rényi, Budapest)

Severi-Brauer varieties

Severi-Brauer varieties are varieties over a field which are, over the algebraic closure, isomorphic to a projective space. The most basic example is a circle with radius -1 over the real numbers. The first important result of the subject is Châtelet's theorem: a Severi-Brauer variety is the projective space itself if and only if it has a point. There is a strong connection between Severi-Brauer varieties and central simple algebras. The traditional approach to study these varieties is algebraic, but it might be interesting to rethink the story in classical geometric terms.

Samedi 19 mars

9h30-10h30 et 11h-12h

Uwe Jannsen  (Universität Regensburg)

Hasse principles for higher-dimensional fields

We prove a conjecture of K. Kato (Crelle's Journal 366 (1986)) on a Hasse  principle  for the Galois cohomology of function fields over number fields. This was announced   some years ago. It has finally been written down in a preprint. The results on the cokernel  heavily rely on methods of Gillet and Soulé on motivic ``weight complexes". The same method reduces Kato's conjecture over finite fields to resolution of singularities.


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Vendredi 11 février 2005

14h30-15h30

Andrei  Yafaev (University College London et Université Paris-Sud)

Descente sur certaines courbes de Shimura

Ceci est un travail en commun avec Alexei Skorobogatov et Victor Rotger. Dans cet exposé on va montrer comment appliquer la descente à certains revêtements non ramifiés de courbes de Shimura et de leurs quotients d'Atkin-Lehner afin de construire des contre-exemples au principe de Hasse expliqués par l'obstruction de Brauer-Manin.


16h-17h et 17h30-18h30

Laurent Moret-Bailly (Universit\'e de Rennes-I)

Courbes elliptiques et indécidabilité des corps de fonctions


Si  A  est un anneau, le ``10e problème de Hilbert pour  A" est celui de l'existence d'un algorithme décidant de l'existence d'un zéro pour un polynôme dans A[X_1,...,X_n].

Pour A=Z un tel algorithme n'existe pas (Matijasevich, 1970). Pour A= Q la question est ouverte.

On s'intéresse ici à l'indécidabilité (au sens ci-dessus) d'un corps de fonctions K d'une variable (ou plus) sur un corps k de caractéristique nulle. Lorsque K=k(t), elle a été prouvée par Denef (1978) si k est réel et par Kim et Roush (1995) si k est un sous-corps d'un corps p-adique (p>2).

On montre ici que la méthode de Denef peut s'étendre aux corps de
fonctions non transcendants purs (mais toujours transcendants):

- lorsque K est réel;

- lorsque k est un sous-corps d'un corps p-adique (p>2).

Par rapport à l'argument originel, l'ingrédient nouveau est un théorème de R. Noot sur la variation du rang de Hom(A_x, B_x) o\`u A et B sont deux schémas abéliens sur un ouvert U de  P^1 et où x parcourt les points rationnels de U.



Référence: preprint IRMAR 04-42, disponible en ligne sur la page Oueb de l'auteur.


16h-17h

G. Berhuy (Université de Nottingham)

La dimension canonique des groupes algébriques linéaires

On définit un invariant numérique des actions de groupes algébriques appelé dimension canonique. Une application de cette théorie est l'estimation  du nombre minimal de paramètres nécessaires pour définir l' hypersurface générique de degré d.

17h30-18h30

Nikita Karpenko (Université de Lens)

Dimension canonique des groupes orthogonaux

On démontre que n(n+1)/2 est la dimension canonique  des groupes SO(2n+1) et SO(2n+2).


Samedi 15 janvier 2005

9h30-10h30

Kirill Zainoulline (Saint Pétersbourg et Bielefeld)

On the Norm Principle for Quadratic Forms

Dans ce travail en collaboration avec M. Ojanguren et I. Panin, on généralise le principe de norme de Knebush sur le groupe
engendré par les valeurs d'une forme quadratique au cas d'un espace quadratique défini sur un anneau semi-local. Ceci permet d'établir pour les groupes spinoriels la conjecture de Grothendieck sur la trivialité locale des torseurs.

11h-12h

Philippe GILLE (CNRS, Orsay)

Les espaces quadratiques rationnellement isotropes sont localement isotropes (d'après I. Panin)

Soit R un anneau local régulier géométrique de corps des fractions K. Soit q une R--forme quadratique.
Si  q_K est une forme isotrope, on montre que q est isotrope.


Dates des séminaires suivants : vendredi 11 février (exposés de A. Yafaev et de L. Moret-Bailly)
puis vendredi 18 et samedi 19 mars (exposés de E. Szab'o et de U. Jannsen)




Vendredi 10 décembre 2004

14h30-15h30

B. Poonen (UC Berkeley et IHP)

The Brauer-Manin obstruction for curves

Scharashkin proved (roughly) that for a curve C over a number field k embedded in its Jacobian, the Brauer set C(Ak) Br equals the intersection C(Ak) \cap \overline{J(k)} where \overline{J(k)} is the closure of J(k) in J(Ak). I will present a proof of his result, and explain how he, Flynn, and Stoll have used it to determine C(k) explicitly for some specific curves.

16h-17h

A. N. Skorobogatov (Imperial College, London)

2-descente sur les courbes elliptiques et points rationnels sur certaines surfaces de Kummer (I)

17h30-18h30

Sir Peter Swinnerton-Dyer (Cambridge)

2-descent on elliptic curves and rational points on certain Kummer surfaces (II)

Résumé pour ces deux exposés :

On donne des conditions suffisantes pour que certaines surfaces de Kummer sur un corps des nombres satisfassent le principe de Hasse. Il s'agit de surfaces définies par une équation z2=f(x) g(y), où f et g sont des polynômes séparables de degré 4. Le but du premier exposé est de présenter le 2-groupe de Selmer d'une courbe elliptique comme le noyau d'une forme bilinéaire alternée, et de décrire la réduction du résultat principal à la 2-descente simultanée sur les tordues quadratiques z2=af(x) et u2=ag(y). Le deuxième exposé est consacré à la partie la plus délicate du preuve : s'assurer que les rangs des 2-groupes de Selmer des jacobiennes de ces deux courbes peuvent être réduits à 3.

Vendredi 19 novembre 2004

16h15

Yuri Tschinkel (Universität Göttingen)

Weak approximation over function fields (joint work with Brendan Hassett)

I will discuss the notion of weak approximation in the context of rationally connected varieties over function fields of curves.

17h30

Olivier Wittenberg (Université Paris-Sud)

Un analogue potentiel de l'hypothèse de Schinzel pour des polynômes à coefficients dans  Fq(t) (travail commun avec Andreas O. Bender)

Soient f1,..., fn des polynômes à coefficients dans Fp[t], en une variable, et satisfaisant quelques hypothèses techniques.  Nous établissons l'existence, pour tout s assez grand, d'éléments a et b de Fps tels que fi(at+b) soit un polynôme irréductible de Fps[t] pour tout i.



Vendredi 15 octobre 2004

16h15

Bert van Geemen (Université de Milan)

Some remarks on the Brauer groups of K3-surfaces


We discuss the geometry of the genus one fibrations associated to an elliptic fibration on a K3 surface. We show that the two-torsion subgroup of the Brauer group of a general elliptic fibration is naturally isomorphic to the two-torsion of the Jacobian of a curve associated to the fibration. We remark that this is related to Recillas' trigonal construction. Finally we discuss the two-torsion in the Brauer group of a general K3 surface with a polarisation of degree two.

17h30

Ekaterina Amerik (Université Paris-Sud)

Un pinceau de surfaces d'Enriques d'indice un sans section, d'après
Jason Starr


En utilisant des arguments de monodromie, et de déformation et spécialisation, J. Starr montre l'existence d'une surface d'Enriques sur le corps C(t), sans point rationnel, mais possédant un zéro-cycle de degré un. 



Vendredi 24 septembre 2004

16h

Boris Kunyavskii (Université Bar-Ilan et Université Paris-Sud)

Application de la géométrie arithmétique à la caractérisation des groupes finis résolubles

Le résultat principal caractérise les groupes résolubles finis en termes des identités en deux variables (comme les groupes nilpotents finis sont caractérisés par les identités d'Engel). La démonstration est un peu surprenante : on utilise non seulement les méthodes de la théorie des groupes finis mais aussi celles de la géométrie arithmétique, en particulier, les estimations de Weil pour les courbes singulières (Aubry-Perret) et leurs analogues en dimension arbitraire (Ghorpade-Lachaud) ; les estimations de Deligne des valeurs propres de Frobenius ; la formule des traces de Lefschetz conjecturée par Deligne et démontrée par Zink-Pink-Fujiwara ; les estimations des nombres de Betti $\ell$-adiques (Adolphson-Sperber, N. Katz). La plupart des calculs ont été effectués à l'aide des logiciels SINGULAR et MAGMA.
C'est un travail commun avec T. Bandman, G.-M. Greuel, F. Grunewald, G. Pfister et E. Plotkin.

17h30

Mathieu Florence (Université Paris-Sud)

Points rationnels sur les espaces homogènes et leurs compactifications

Soit k un corps de caractéristique nulle et G un groupe algébrique linéaire défini sur k. Soit X un G-espace homogène. Nous démontrons que si une compactification lisse de X possède un point k-rationnel alors il en est de même de X.




Vendredi 11 juin 2004

14h30

David Harari (C.N.R.S.-E.N.S.)

Sur l'arithmétique des variétés semi-abéliennes

Soit G une variété semi-abélienne sur un corps de nombres k. On décrit l'adhérence de l'ensemble G(k) des points rationnels de G dans le produit (sur tous les complétés kv de k) des G(kv) à l'aide de l'ensemble de Brauer-Manin de G.

16h

Régis de la Bretèche (Université de Paris-Sud-E.N.S.)

Nombre de points rationnels sur la cubique de Segre

Nous indiquerons quelques étapes de la preuve de la conjecture de Manin concernant la densité des points rationnels dans le cas particulier de la cubique de Segre.

17h30

Per Salberger (Universit é de Göteborg)

Counting rational points on hypersurfaces

We give estimates for the number of rational points of bounded height on various classes of hypersurfaces. The proofs are based on Heath-Brown's determinant method and arguments from algebraic geometry. The motivation for these estimates comes from classical problems in analytic number theory like Waring's problem.


Vendredi 7 mai 2004

17h30-18h30

Fabien Morel (Institut de Mathématiques, Jussieu)

Complexes motiviques modulo 2 et invariants des formes quadratiques

Soit k un corps premier de caractéristique différente de 2. On se propose de définir par récurrence sur n le n-ième invariant des formes quadratiques sur les corps F extensions de k. Soient Lk la catégorie des k-variétés lisses et Abk la catégorie des faisceaux de groupes abéliens sur Lk pour la topologie de Zariski. Outre une propriété géométrique élémentaire de "rationalité" des complexes motiviques modulo 2, et une propriété non-triviale de ces mêmes complexes, impliquée par les résultats de Voevodsky, notre construction n'utilise que de l'algèbre homologique élémentaire dans Abk, impliquant des faisceaux comme la K-théorie de Milnor modulo 2 non ramifiée, ou les groupes de Witt non ramifiés.

16h-17h

M. S. Raghunathan (TIFR, Mumbai)

The finite field case of the Grothendieck-Serre conjecture on principal homogeneous spaces

In this talk I will outline a proof of the following
Theorem. Let k be a finite field and G a connected smooth algebraic group over k. Let P be a principal G-bundle on Spec A where A is a smooth geometric local algebra over k. Let K be the field of quotients of A. Then P is trivial over Spec A if and only if it is trivial over Spec K.
Let E be the algebraic closure of k and for a prime p, let E(p) the subfield fixed by all Sylow subgroups of the Galois group J of E over k other than the p-Sylow subgroup. Let J(p) be the Galois group of E(p) over k - it is a pro-p-group. Let B (resp. B(p)) be the tensor product of A with E (resp. E(p)) over k. By the results of Colliot-Thélène and Ojanguren P becomes trivial under the base-change from k to E(p). Thus P corresponds to an element u in the Galois cohomology set H1(J, G(B)). In fact u belongs to the image of H1 (J(p),G(B(p))) for every prime p.
When G is unipotent, the theorem is trivial. Using the considerations above one concludes that the theorem holds for tori. Using these facts one reduces the problem to the case when G is connected, absolutely almost simple and simply connected. For such G one has the following stronger result: H1(J(2),G(B(2)) is trivial. This is proved by an induction on dim G using the fact that G is necessarily quasi-split.

14h30-15h30

J.-L. Colliot-Thélène (CNRS, Paris-Sud)

Résolutions flasques pour les groupes réductifs connexes

Soit k un corps. Tout k-groupe réductif connexe G peut s'écrire comme un quotient G=H/S, où H est un k-groupe extension d'un tore quasitrivial par un groupe semisimple simplement connexe, et où S est un k-tore flasque, central dans H. Ceci étend le cas bien connu où G est un k-tore (Sansuc et l'orateur, Voskresenskii). De telles "résolutions" de G, qui remplacent avantageusement les z-extensions, ont des propriétés d'unicité. Elles sont liées aux torseurs universels sur les compactifications lisses de G. Elles permettent d'éliminer le recours à l'hypercohomologie de complexes de tores dans certains travaux de Borovoi.

Vendredi 9 avril 2004

17h30-18h30

François Loeser (Ecole Normale Supérieure, Paris)

Seuil log canonique, espaces de jets et applications (d'après Mustata et de Fernex/Ein/Mustata)

L'interprétation du seuil log canonique, espaces de jets et applications permet de démontrer aisément son caractère semi-continu et d'obtenir des bornes intéressantes dans certains cas,comme celui des cônes (travaux de Mustata et de de Fernex/Ein/Mustata). On terminera l'exposé en expliquant brièvement comment de telles bornes permettent à de Fernex, Ein et Mustata de démontrer la rigidité birationnelle des hypersurfaces lisses de dimension d-1 et de degré d pour d compris entre 4 et 12.

16h-17h

Andrew Kresch (Warwick)

Arithmetic of del Pezzo surfaces of degree 2

This talk will focus on the Brauer-Manin obstruction for degree 2 del Pezzo surfaces over the rational numbers given by an equation in a specific diagonal form. Explicit group cohomology computations are used to describe all possible Brauer groups for such surfaces. We will describe this computation and give some examples where there is a Brauer-Manin obstruction to the Hasse principle.



Samedi 6 mars 2004

11h-12h

Etienne Fouvry (Université Paris-Sud, Orsay)

Egalité de sommes de trois puissances d-ièmes, d'après Browning et Heath-Brown

On présentera certaines des idées qui ont conduit Browning et Heath-Brown à prouver que l'équation en nombres entiers positifs
x1d+x2d+x3d =x4d+x5d+x6d

a, lorsque l'exposant d est suffisamment grand (d >25), moins de solutions non triviales que de solutions triviales (c'est-à-dire diagonales). Ces idées viennent de la théorie des variétés rationnelles et de la théorie analytique des nombres.

9h30-10h30

Joerg Bruedern (Universitaet Stuttgart)

Systems of diagonal forms

In this talk we shall describe recentprogress in the analytic theory of systemsof additive equations. The Hardy-Littlewoodmethod provides a tool to establish a local-to-global principle as well as weak approximation.

The new results mainly concern the number of variables required for large systems of diagonal equations. Another direction that we have investigated only recently is results for form "on average", say over the coefficients. It transpires that interesting results can be obtained even for an additive form of degree k in 4k variables.



Vendredi 5 mars 2004

17h30-18h30

Philippe Gille (CNRS Orsay et Institut Rényi, Budapest)

Extensions abéliennes et groupes algébriques linéaires

Dans un travail en collaboration avec V. Chernousov et Z. Reichstein, nous montrons qu'une forme forte du 13-ième problème de Hilbert implique que la clôture abélienne d'un corps K (contenant un corps algébriquement clos) est de dimension cohomologique < 1.

16h-17h

Jan van Geel (Université de Gand)

The Hasse principle for similarity of skew-hermitian forms (joint work with T. Unger et D. Lewis)

The Hasse principle for similarity is considered for skew-hermitian forms over quaternon division algebras over global fields with canonical involution. There are counterexamples to show that the Hasse principle cannot hold for such forms in general. These examples can be understood by considering an invariant introduced by Bartels. Using this one can show that the Hasse principle holds for certain restricted classes of skew-hermitian forms.


Samedi 7 février 2004

9h30-10h30

Mathieu Florence

Un exemple d'espace homogène sans point rationnel mais possédant un 0-cycle de degré 1

Soit k un corps de caractéristique nulle. On expose une méthode de construction d'espaces homogènes X/k sous un groupe linéaire réductif G/k possédant un 0-cycle de degré 1 mais pas de point rationnel. Nous produisons en particulier un tel exemple X sur un corps de nombres ou un corps local, tel que X soit une variété rationnelle. Ce travail répond négativement à une question récemment posée par B. Totaro.

11h-12h

Jean-Claude Douai

Obstruction de Brauer-Manin des gerbes

Nous montrons comment associer à une gerbe G définie sur un corps de nombres k, localement neutre pour la topologie étale, et liée par un k-groupe algébrique H, une obstruction de Brauer-Manin mH(G), mesurant comme dans le cas des k-variétés le défaut de validité du principe de Hasse pour G. Lorsque H est fini, G peut être vue comme un champ quotient [V/SLn], où V est un k-espace homogène de SLn avec isotropie H (sur la clôture algébrique de k). Nous prouvons ensuite que l'obstruction de Brauer-Manin est indépendante de la présentation V choisie. Si H est abélien ou connexe, mH(G) est la seule obstruction au principe de Hasse, pour G comme pour V. Mais dans le cas où H est fini non-abélien, nous montrons que mH(G)=mH(V) n'est plus la seule obstruction, pour G comme pour V. Nos résultats sont étroitement liés à ceux de M. Borovoi.


Vendredi 6 février 2004

16h-17h

Jean-Louis Colliot-Thélène

Groupe de Chow des zéro-cycles sur un groupe linéaire p-adique

Soit X une compactification lisse d'un groupe algébrique linéaire connexe sur un corps k. Le groupe de Chow des zéro-cycles de degré zéro est un groupe de torsion, d'exposant fini. Si k est un corps p-adique, on montre que la partie première à p de ce groupe est finie.

17h30-18h30

Joost Van Hamel

Arithmétique et homologie pseudo-motivique des groupes linéaires et de leurs torseurs (travaux en cours avec Mikhail BOROVOI)

Dans le calcul de l'homologie pseudo-motivique d'un groupe linéaire G (sur un corps de caractéristique zéro quelconque) on retrouve le complexe de tores utilisé pour définir la cohomologie galoisienne abélianisée de G. Ceci donne un nouveau point de vue sur les résultats de Sansuc sur l'obstruction de Brauer-Manin au principe de Hasse et à l'approximation faible pour les compactifications des torseurs sous les groupes linéaires sur les corps de nombres. On obtient aussi une construction facile de l'homomorphisme des points rationnels de G modulo R-équivalence dans la cohomologie galoisienne en degré un du tore de Néron-Severi d'une compactification.


Vendredi 12 décembre 2003

17h30


David Bourqui (Grenoble)

Constante de Peyre des variétés toriques en caractéristique positive

Nous étudions la fonction zêta des hauteurs anticanonique d'une variété torique définie sur un corps global de caractéristique non nulle, nous inspirant de la méthode de Batyrev et Tschinkel en caractéristique zéro, basée notamment sur des techniques d'analyse harmonique. Nous expliquons en particulier pourquoi la comparaison entre le terme principal de cette fonction zêta et son interprétation conjoncturale donnée par Peyre est rendue plus délicate dans notre situation.

16h

Marc Hindry (Paris 7)

Fibrations et conjecture de Tate pour les diviseurs

Il s'agit d'un travail en commun avec A. Pacheco puis avec R. Wazir. Nous décrivons le comportement du rang du groupe de Mordell-Weil de la variété de Picard de la fibre générique d'une fibration en termes de contributions locales données par des moyennes de traces de Frobenius agissant sur les fibres. Les énoncés fournissent une réinterprétation de la conjecture de Tate (pour les diviseurs) et généralisent des résultats antérieurs de Nagao, Rosen-Silverman et des auteurs.


samedi 22 novembre 2003

11h-12h


David MADORE (Université Paris-Sud)

Approximation faible aux places de bonne réduction sur les surfaces cubiques sur les corps de fonctions

Soit K le corps des fonctions d'une courbe sur un corps algébriquement clos de caractéristique 0, et X une surface cubique projective lisse sur K. Nous prouvons un résultat d'approximation faible des points de X(K) aux places de KX a bonne réduction.

9h30-10h30

David HARARI (C.N.R.S., Ecole Normale Supérieure)

Descente non-abélienne et points rationnels sur les surfaces d'Enriques

On présente ici un travail commun avec A. Skorobogatov. Dans une première partie, on expliquera comment on peut dans certains cas composer deux torseurs Z -> Y et Y -> X pour en obtenir un troisième Z -> X. Dans une deuxième partie, on appliquera cette construction quand X est une surface d'Enriques pour obtenir des exemples ou le groupe structural du torseur Z -> X est non-abélien. Cela permet d'obtenir des surfaces d'Enriques pour lesquelles l'obstruction de Brauer-Manin à l'approximation faible n'est pas la seule.



vendredi 21 novembre 2003

17h30-18h30

Olivier WITTENBERG (Université Paris-Sud)

Le problème du support pour les variétés abéliennes (d'après Larsen)

On exposera la démonstration du théorème suivant, dû à Larsen. Soit A une variété abélienne sur un corps de nombres. Si P et Q sont deux points rationnels de A tels que l'ordre de la réduction de Q modulo p divise celui de la réduction de P modulo p pour presque tout premier p, il existe un endomorphisme de A envoyant P sur un multiple non nul de Q. Ceci répond à une question de Corrales et Schoof.

15h30-17h 

Sir Peter SWINNERTON-DYER (Cambridge)

2-descents on elliptic curves

The classical theory of 2-descent on elliptic curves of the form Y2=(X-c1)(X-c2)(X-c3) was considerably enhanced by Colliot-Thélène, Skorobogatov and me; in particular we proved a hitherto unsuspected symmetry property. In this seminar I shall report on joint work with Skorobogatov, in which we further improve these methods and extend them to arbitrary elliptic curves. Applications include results on the effect of twisting on the 2-Selmer group.




Samedi 18 octobre 2003

A 9h30 et 11h :

Philippe GILLE (CNRS, Orsay)

Conjecture de Bloch-Kato et cohomologie l-adique

Nous proposons une démonstration l-adique du théorème suivant de Suslin-Voevodsky. Soient k un corps, l un premier inversible dans k et q un entier positif. Alors les assertions suivantes sont équivalentes : a) Le groupe Hq(F,Ql/Zl(q)) est divisible pour tout corps F/k. b) Pour toute extension de corps F/k, le symbole galoisien h: KMq(F)/l -> Hq(F,\mul\otimes q) est bijectif. c) Pour toute extension de corps F/k, le symbole galoisien h: KMq(F)/l -> Hq(F,\mul\otimes q}) est surjectif.


Vendredi 17 octobre 2003

16h-17h

Umberto ZANNIER (Venise)

Local-global divisibility of rational points in some commutative algebraic groups

Let A be a commutative algebraic group defined over a number field k. We consider the following question: Let r be a positive integer and let P \in A(k). Suppose that for all but finitely many v \in M_k we have P=rD_v for some D_v \in A(k_v). Can we conclude that P=rD for some D \in A(k)? The case A=G_m is classical; we study other instances and in particular we obtain an affirmative answer when r is a prime and A is either an elliptic curve or a torus of "small" dimension (with respect to r) or when r is a power of a prime >163 and A is an elliptic curve over Q. We also construct counterexamples for primes r and tori of large dimension and for elliptic curves over Q and r=4. All of this is joint work with R. Dvornicich.

17h30-18h30

J.-L. COLLIOT-THELENE (CNRS, Orsay)

Approximation faible pour les intersections de quadriques en beaucoup de variables (d'après IM et LARSEN)

Soit X \subset Pnk une intersection complète de quadriques sur le corps de nombres k. Dans un article récent, B-H. Im et M. Larsen donnent des conditions suffisantes sur les quadriques de Pnk contenant X, vues sur les divers complétés de k aux places archimédiennes, qui permettent d'établir l'existence de points rationnels sur X, et m&ecircle;me mieux : l'approximation faible (par rapport à tout ensemble fini de places de k) vaut alors pour les points rationnels de X.

Vendredi 13 juin 2003



15h-16h30

Olivier Debarrre

Connexité rationnelle et sections d'une famille au-dessus de courbes, d'après Graber, Harris, Mazur et Starr

Une variété complexe est dite rationnellement connexe si deux points généraux sont sur une courbe rationnelle contenue dans la variété. Graber, Harris et Starr ont montré qu'une famille de variétés complexes rationnellement connexes au-dessus d'une courbe a toujours une section. Il s'agit ici de donner une "réciproque" à cet énoncé; plus exactement, les auteurs montrent que pour que la restriction d'une famille propre f : X -> B de variétés à une courbe très générale de B (par exemple, lorsque B est normal et quasi-projectif, à une section linéaire très générale dans un plongement suffisamment ample de B) ait une section, il faut et il suffit que X contienne une sous-variété Z telle que la fibre générale de la restriction de f à Z soit rationnellement connexe.

17h-18h

Guillaume Lafon

Un exemple de surface d'Enriques sans point sur C((t))

Graber, Harris et Starr ont établi l'existence d'une famille de surfaces d'Enriques f : X -> B, au-dessus d'une courbe convenable et non explicite B, pour laquelle f n'admet pas de section. Nous donnons un exemple explicite de telle famille au-dessus de la droite projective. L'argument est local : on établit qu'il n'y a pas de section au-dessus du complété de l'anneau local d'un point de la droite.
Samedi 24 mai 2003

11h-12h

Antoine Ducros (Université de Rennes)

Parties semi-algébriques d'une variété algébrique p-adique

Il est bien connu que si phi : X -> Y est une flèche entre deux R-variétés algébriques affines alors l'image par phi de toute partie semi-algébrique de X(R) (c'est-à-dire définie par une combinaison booléennes d'inégalités entre fonctions sur X) est une partie semi-algébrique de Y(R), et que toute partie semi-algébrique de X(R) a un nombre fini de composantes connexes, elles-mêmes semi-algébriques. Le but de cet exposé est d'énoncer et prouver des résultats analogues sur un corps k complet pour une valeur absolue ultramétrique. Le cadre de travail sera la théorie de Berkovich, qui a l'avantage de fournir des espaces localement connexes par arcs.

9h30-10h30

Peter O'Sullivan (I.H.E.S.)

Principal bundles with reductive structure group on schemes over a field of characteristic zero

Let k be a field of characteristic 0, let X be a k-scheme with algebra of global sections k, and let x be a k-point of X. Then in a suitable sense there is a universal pair (G,P) consisting of a proreductive k-group G and a principal G-bundle P trivial above x. When X is a smooth curve of genus 0 or 1, G can be described explicitly. As a result, a classification of principal bundles with reductive structure group over such curves is obtained.

Vendredi 23 mai 2003

17h30-18h30

Bruno Kahn (C.N.R.S., Université de Paris 7)

Motifs birationnels purs

On introduira les motifs de Chow birationnels et leurs variantes pour d'autres relations d'équivalence adéquates; une application au nombre de points modulo q sur Fq sera donnée. Si le temps le permet, on donnera un aperçu de la théorie triangulée

16h-17h

R. Sujatha (T.I.F.R. Mumbai et M.P.I. Bonn)

Birational and stable birational categories

We outline the construction of certain categories with the view towards studying stable birational invariants on smooth varieties as functors on these categories. We shall explain how these categories fit in the larger framework of the category of birational motives.

Vendredi 25 avril 2003

17h30-18h30

C. WALTER (Univ. Nice)

Groupes de Witt de quadriques

On utilise des hélices et des équivalences de catégories dérivées pour calculer les groupes de Witt d'une quadrique projective lisse Q sur un corps de base k. Le morphisme naturel W(k) -> W(Q) est surjectif si dim(Q) n'est pas un multiple de 4, et son noyau est l'image du morphisme d'oubli W(C0(Q)) -> W(k) des modules hermitiens sur l'algèbre de Clifford paire. Ce noyau diffère souvent du noyau du morphisme composé W(k) -> W(Q)-> Wnr(Q) vers le groupe de Witt non ramifié.

16h-17h

B. TOTARO (Univ. Cambridge)

The Witt group of quadratic forms on a variety, and its relation to Chow groups mod 2}

We exhibit a smooth complex affine 5-fold whose Witt group of quadratic forms does not inject into the Witt group of the quotient field. The dimension 5 is the smallest possible. The example depends on relating Witt groups, mod 2 Chow groups, and Steenrod operations, based on the work of Balmer, Walter, and Pardon.

14h30-15h30


D. SALTMAN (Univ. of Texas at Austin et Univ. cath. de Louvain-la-Neuve)


Field Invariants of the Trialitarian group

The connected component of the projective orthogonal group PO8+ has the unusual automorphism group S3 and so one can form the trialitarian group T = PO8+ \rtimes S 3. Associated to this group are so called trialitarian algebras, whose basic properties are a bit mysterious. Knus and Parimala began the study of the birational invariants F(V)T of this group, showing they form the base field of a so called generic trialitarian algebra. We begin by writing F(V)T as the multiplicative invariants of the Weyl group G = ((Z/2Z)4 \rtimes S4) \rtimes S3 with respect to a certain lattice YT, and show how this lattice codifies properties of trialitarian algebras. Along the way we show how lattices codify properties of components of trialitarian algebras, including central simple algebras and involutions.


Vendredi 14 mars 2003

17h30-18h30


W. RASKIND (University of Southern California et CNRS, Université Paris-Sud)


Gerbes et descente sur les surfaces simplement connexes (travail en commun avec V. Scharaschkin)

Soit X une surface projective, lisse, géométriquement simplement connexe sur un corps de nombres k. Nous proposons une
généralisation de la théorie de la descente de Colliot-Thélène et Sansuc au cas où X est à genre géométrique non nul. Nous en déduisons une partition, conjecturalement finie, de l'ensemble des points rationnels de X, chaque ensemble de la partition étant "couvert" par les points rationnels d'une gerbe. La théorie de la descente essaie de décrire la géométrie et l'arithmétique de ces gerbes et de les relier avec l'obstruction de Manin au principe de Hasse et à l'approximation faible.

16h-17h


P. GILLE (CNRS, Université Paris-Sud)


Spécialisation de la R-équivalence pour les groupes algébriques linéaires

Soit G/k un groupe algébrique linéaire connexe défini sur un corps k de carac\-téristique nulle. Alors la flèche naturelle G(k)/R -> G(k((t)))/R est un isomorphisme, c'est-à-dire que les groupes de R-équivalence sont les mêmes pour k et k((t)).


14h30-15h30

J.-L. COLLIOT-THÉLÈNE (CNRS, Université Paris-Sud)

Spécialisation des zéro-cycles (d'après J. Koll'ar)

Soit S le spectre d'un anneau de valuation discrète hensélien et X un S-schéma propre et lisse à fibre spéciale séparablement rationnellement connexe. La spécialisation de la fibre générique à la fibre spéciale induit un isomorphisme sur les classes de points rationnels modulo la R-équivalence, et elle induit un isomorphisme sur les groupes de Chow de zéro-cycles.

 


 

vendredi 7 février 2003

17h30-18h30


David HARARI (C.N.R.S. et E.N.S. Paris)

Compte-rendu de la conférence "Rational Points on Higher Dimensional Varieties"

On fera le bilan des nouveaux résultats et problèmes ouverts abordés lors de la conférence de Palo Alto, en particulier autour des sujets suivants : points de hauteur bornée, méthode du cercle, obstruction de Brauer-Manin, arithmétique des variétés rationnellement connexes sur un corps de nombres ou de fonctions.

16h-17h


David MADORE (Université Paris-Sud)


Surfaces cubiques et corps de dimension cohomologique un

On donne un exemple de surface cubique sans point rationnel sur un corps de dimension cohomologique un (travail en commun avec J.-L. Colliot-Thélène).

14h30-15h30


Tamas SZAMUELY (Institut Rényi, Budapest, et Univ. Paris-Sud)


Théorème de dualité globale pour les 1-motifs


Cet exposé fait suite à celui de David Harari en décembre, qui traitait le cas local. On présente un résultat qui généralise la dualité de Tate globale pour les variétés abéliennes et des résultats de Kottwitz sur les tores.


Vendredi 24 janvier 2002

17h30-18h30

Wayne Raskind (University of South California et Université de Paris-Sud)

Cycles sur les variétés définies sur un corps de degré de transcendance un (d'après Green, Griffiths, Paranjape)

Soit X une surface algébrique, projective et lisse sur un corps algébriquement clos k de caractéristique nulle. Soit A0(X) le groupe des 0-cycles de degré 0 modulo l'équivalence rationnelle. Supposons que le degré de transcendance de k sur Q est au moins 2. On sait (Mumford, Roitman, Bloch) que si X possède une 2-forme
holomorphe non-nulle, alors l'application d'Albanese A0(X)-> Alb(X) n'est pas injective. Si le degré de transcendance de k sur Q est 1, Schoen en 1985 a donné des exemples où l'application d'Albanese n'est pas injective. Après avoir résumé le travail de Schoen, on expliquera le résultat général qui vient d'être obtenu par Green, Griffiths et Paranjape.

16h-17h

Yves André (C.N.R.S.- E.N.S.)

Cycles de Tate sur les variétés abéliennes sur les corps finis

La conjecture de Tate pour les variétés abéliennes sur les corps finis a été prouvée par Tate dès 1966 dans le cas de H2, mais reste ouverte en degré supérieur. Nous expliquerons l'énoncé et la preuve d'une variante affaiblie de cette conjecture, qui décrit néanmoins tout cycle de Tate "en termes de" cycles algébriques. Cette variante s'applique aussi bien aux produits de surfaces K3, de cubiques dans P5, etc... sur les corps finis.

14h30-15h30

Philippe Gille (C.N.R.S.- Université de Paris-Sud)

Torseurs sur la droite projective (d'après Mehta-Subramanian)

Nous présentons une preuve synthétique de la classification des torseurs sur la droite projective sous un groupe réductif G défini sur un corps quelconque, qui est fondée sur la filtration d'Harder-Narasimhan.


vendredi 6 décembre 2002

à 17h40

David Harari (C.N.R.S.-E.N.S.)


Dualité locale pour les 1-motifs

Soit K un corps p-adique. Dans un travail commun avec T. Szamuely, nous établissons un théorème de dualité pour la cohomologie galoisienne des 1-motifs sur K. Ce résultat englobe en particulier la dualité locale de Tate pour les variétés abéliennes, et de Tate-Nakayama pour les tores.

à 16h10

Alexander Schmidt (Université de Heidelberg)


Tame class field theory of arithmetic schemes

The talk explains recent progress in generalizing the unramified class field theory for arithmetic schemes of K. Kato and S. Saito to the relative case. We describe the abelianized tame (w.r.t. a divisor) fundamental group using the relative Chow group of zero-cycles.

à 14h40

Baptiste Calmès (Université de Paris 7)


SK2 d'une algèbre de biquaternions et cohomologie galoisienne

Lorsque q est une forme quadratique d'Albert sur un espace vectoriel sur un corps F, D est l'algèbre de biquaternions associée à q et F(q) est le corps des fonctions de la quadrique projective d'équation q=0, Rost a décrit un isomorphisme entre SK1D et le noyau de l'extension des scalaires du groupe de cohomologie galoisienne H4(F,Z/2) au groupe H4(F(q),Z/2). Nous décrirons un morphisme analogue à celui-ci entre le groupe SK2D et le groupe H5(F,Z/2).


vendredi 22 novembre 2002

à 17 h 30

E. Peyre

Cohomologie non ramifiée et problème de Noether

Si G est un groupe et W une représentation fidèle de G sur C, le groupe G agit sur le corps C(W) et on s'intéresse à la rationalité du corps des fonctions invariantes C(W)G. Saltman et Bogomolov ont obtenu des exemples où ce corps n'est pas rationnel en utilisant comme invariant le groupe de Brauer non ramifié. Le but de cet exposé est de décrire une méthode pour construire des exemples de groupes G pour lesquels ce groupe de Brauer non ramifié est nul, mais le groupe de cohomologie non ramifiée de degré trois est non nul. En particulier, un tel corps n'est pas stablement rationnel sur C.

à 16 h

N. Karpenko

Dimension essentielle des quadriques

Soit X/F une quadrique projective anisotrope. La dimension essentielle de X, définie par Oleg Izhboldin, est esdim(X) = dim(X) - i(X)+1, où i(X) est le premier indice de Witt de X. Soit Y/F une variété complète (éventuellement singulière) dont tous les points fermés sont de degrés pairs et telle que Y a un
k(X)-point de degré impair. Le résultat principal est que esdim(X)< dim(Y); de plus, si esdim(X)= dim(Y), alors la quadrique X devient isotrope sur k(Y) (travail en commun avec A. Merkurjev).


Samedi 26 octobre 2002

à 9h30-10h30

Olivier Wittenberg (ENS Ulm)

La conjecture de Tate pour certaines surfaces K3 sur un corps fini, d'après Artin et Swinnerton-Dyer

On exposera les grandes lignes de la démonstration d'Artin et Swinnerton-Dyer (1973) de la conjecture de Tate pour les surfaces K3 admettant un pinceau de courbes elliptiques.


Samedi 26 octobre 2002

à 11h-12h

Hélène Esnault (Université d'Essen)

Groupes de Chow et points rationnels de variétées projectives déefinies sur un corps fini

Nous montrerons comment le théorème géométrique de Campana et Kollar-Miyaoka-Mori sur la connectivité rationnelle par chaînes en car. p et la décomposition de la diagonale introduite par S. Bloch impliquent l'existence de points rationnels.


Vendredi 25 octobre 2002

Bruno Kahn (CNRS, Université Paris 7)

à 16h-16h50


Equivalences rationnelle et numérique sur certaines variétés abéliennes sur un corps fini, I

à 17h10-18h

Equivalences rationnelle et numérique sur certaines variétés abéliennes sur un corps fini, II

Nous démontrons que l'équivalence rationnelle et l'équivalence numérique coïncident sur certaines variétés abéliennes (ou plus généralement sur certaines variétés projectives lisses "de type abélien") sur un corps fini, par exemple sur un produit de courbes elliptiques. Ceci est la première confirmation d'une conjecture générale de Beilinson au-delà de la codimension 1. Nous en tirons quelques conséquences : conjectures de Lichtenbaum sur les valeurs spéciales de la fonction zêta d'une telle variété aux entiers positifs, génération finie du deuxième groupe de Chow, conjecture de Beilinson-Soulé pour certains corps de fonctions...

Vendredi 7 juin 2002

à 17h30-18h30


J.-L. Colliot-Thélène (CNRS, Université de Paris-Sud)


Exposant et indice des algèbres simples centrales sur un corps de fonctions de deux variables, d'après J. A. de Jong

Soit K le corps des fonctions d'une surface définie sur un corps algébriquement clos. De Jong vient de montrer que pour toute algèbre simple centrale A sur K, d'exposant premier à la caractéristique, l'indice de A coïncide avec l'exposant de la classe de A dans le groupe de Brauer de K. On exposera les grandes lignes de sa démonstration.

 


Vendredi 7 juin 2002

à 16h-17h


David Harari (CNRS, Ecole Normale Supérieure)

Compactification équivariante d'un tore

Soient k un corps et T un k-tore algébrique. Dans un travail en collaboration avec J.-L. Colliot-Thélène et A. N. Skorobogatov, nous reprenons des idées de Brylinski et Künnemann pour établir l'existence d'une compactification équivariante lisse de T.


Vendredi 7 juin 2002


à 14h30-15h30


Timothy Browning (Réseau AAG, Université de Paris-Sud)

Counting rational points on blow-ups of P2 along four points

Among some of the more recent verifications of Manin's conjecture for the asymptotic distribution of rational points on open subsets of Fano varieties, is the treatment of split del Pezzo surfaces V of degree 5, by de la Bretèche. The technique of passing to the universal torsor above V - as initiated by Salberger and Peyre in this context - is a fundamental step in the proof. We discuss limitations of the method for blow-ups of the plane P2 along points defined over more general number fields, although we show that it can still be used to give reasonable evidence for the above conjecture in an array of cases.

 


Vendredi 26 avril 2002

à 17h30

Antoine CHAMBERT-LOIR (Ecole polytechnique)


Points rationnels des variétés de Fano sur les corps finis [d'après M. Kim]

J'exposerai la démonstration d'un théorème réecent de M. Kim selon lequel une variété de Fano (i.e. projective lisse, de fibré
anticanonique ample) sur un corps fini possède un point rationnel. Cela généralise le théorème classique de Chevalley-Warning
qui concerne le cas d'une hypersurface. La démonstration repose sur l'étude des pentes de l'action de Frobenius sur la cohomologie cristalline de la variété considérée, et sur un théorème d'annulation en cohomologie de de Rham-Witt.

 


Vendredi 26 avril 2002

à 16 h

Janos KOLLAR (Institut Rényi Budapest, et Université de Princeton)

Rationally connected varieties over finite fields (joint work with Endre Szabo)

We prove that if X is a separably rationally connected variety over a finite field F of cardinal q and q is big enough (depending only on the dimension of X and the degree of X under some embedding) then through any two F-points of X there is a rational curve defined over F. As a consequence we get that R-equivalence is trivial for big enough q and the Chow group of zero cycles is trivial for any q (Kato-Saito). Both results can be lifted to separably rationally connected varieties over local fields with good reduction.

 


Samedi 9 mars 2002

à 11h

Jean-Pierre TIGNOL (Université de Louvain la Neuve)

Invariant de Rost sur les torseurs définis par un cocycle central (travail en commun avec A. Merkurjev et R. Parimala)

Pour tout groupe algébrique absolument simple, simplement connexe G sur un corps F, Rost a défini un invariant des torseurs sous G à valeurs dans le groupe de cohomologie H3(F,Q/Z(2)). Le but de cet exposé est de donner une description explicite de cet invariant pour les torseurs induits du centre de G, lorsque G est de type An ou Dn. Comme application, on montre que les multiplicateurs des similitudes unitaires satisfont une relation qui fait intervenir l'algèbre discriminante.


Samedi 9 mars  2002

à 9h30

Claus SCHEIDERER (Université de Duisbourg)

Tori over function fields of p-adic curves

Let C be a connected, smooth,  projective curve over a p-adic field, and let K be its function field. Let T be a torus over K. Applying duality results for the cohomology of tori over open subcurves of C (obtained in joint work with van Hamel), we relate the Galois cohomology of T over K to the Galois cohomology of T over the completions of K in the closed points of C. In the second part we sketch how the reciprocity law for H3(K,Q/Z(2)) can be used to define an obstruction to the existence of rational points, or to weak approximation, for smooth rational K-varieties X (which have points locally). This obstruction is the only one when X is a K-torus, respectively a principal homogeneous space under a K--torus.


Vendredi  8 mars 2002

à 17h30

Laurent MORET-BAILLY (Université de Rennes)

R-équivalence de torseurs: retour sur un théorème de Gille

Soient G un groupe fini  et K un corps local non archimédien dont la caractéristique résiduelle ne divise pas l'ordre de G. Selon un théorème récent de Philippe Gille (J. Number Theory 91, 284-292(2001)), tout G-torseur sur K est R-équivalent au torseur trivial. La preuve utilise un dévissage galoisien et un calcul de cocycles.  L'objet de l'exposé est, en exprimant l'argument en termes géométriques (en gros, les bitorseurs remplacent les cocycles), d'en préciser le domaine de validité et les généralisations possibles. Référence: prépublication IRMAR n° 02-05, disponible sur http://www.maths.univ-rennes1.fr/~moret


Vendredi  8 mars  2002

à 16h

Frédéric CAMPANA (Université de Nancy)

Théorème de Tsen et fibrations en variétés de Fano sur une courbe (en collaboration avec T. Peternell et A. Pukhlikov)

On montre qu'une fibration projective complexe sur une courbe a une section si la fibre générique est une variété de Fano de dimension 3. La démonstration repose sur la classification des variétés de Fano de dimension 3 et des variantes du théorème de Tsen.


Samedi 16 février  2002

à 11h

David HARARI (C.N.R.S.-E.N.S.)

Principe de Hasse pour certaines équations normiques  (travail commun avec J.-L. Colliot-Thélène et A.N. Skorobogatov)

Soient k un corps de nombres et K/k une extension finie de corps.  On considère l'équation P(t)=NK/k(z), où P  est un polynôme, z est une K-variable, et
NK/k désigne la norme de K à k. Dans cet exposé, on  étudie le groupe de Brauer d'un modèle projectif et lisse de cette  équation, et on en déduit des applications arithmétiques  qui généralisent des résultats de Heath-Brown et Skorobogatov.
 


Samedi 16 février  2002

à 9h30

Olivier DEBARRE (Université de Strasbourg)
 

Familles de variétés rationnellement connexes en toute  caractéristique (d'après de Jong et Starr)

En caractéristique positive, ce n'est pas la connexité rationnelle telle qu'elle est définie ci-dessus qui est la "bonne" notion, mais plutôt
l'existence d'une courbe rationnelle très libre. On dit alors que la variété est séparablement rationnellement connexe. On expliquera la
démonstration du résultat suivant de de Jong-Starr (valable sur tout corps algébriquement clos) : un morphisme propre d'une variété normale sur une
courbe lisse dont les fibres générales sont séparablement rationnellement connexes a une section. En d'autres termes, toute variété définie sur un corps de fonctions, propre, normale et séparablement rationnellement connexe, a un point rationnel sur ce corps}. On en déduit par exemple qu'une variété séparablement rationnellement connexe est algébriquement simplement connexe.


Vendredi  15 février  2002, Salle W

à 17h30

David MADORE (Université d'Orsay)
 

R-équivalence sur les surfaces cubiques
 

Pour une variété X projective, lisse, géométriquement rationnellement connexe, ayant bonne réduction, sur un corps
p-adique k, on s'intéresse notamment à la question de savoir si le quotient X(k)/R des points rationnels par la R-équivalence, est trivial.  Le cas d'étude le plus simple semble être celui des hypersurfaces cubiques, pour lesquelles l'existence de nombreux automorphismes birationnels permet de construire des familles de courbes rationnelles.  Grâce aux résultats de Swinnerton-Dyer qui traitent le cas des corps finis, on est ramené à des arguments de déformation de la R-équivalence.  Malheureusement, la nécessité de travailler avec des corps résiduels infinis ne permet in fine que d'obtenir une réponse complète pour les groupes de Chow, c'est-à-dire de l'équivalence rationnelle et non de la R-équivalence.


Vendredi  15 février 2002

à 16h :

Olivier DEBARRE (Université de Strasbourg)
 

Familles de variétés rationnellement connexes  complexes  (d'après Graber et al.)

Une variété définie sur un corps algébriquement clos non dénombrable est rationnellement connexe si deux points généraux peuvent être reliés par
une courbe rationnelle. Si la variété est lisse, c'est équivalent à l'existence d'une courbe rationnelle "très libre", c'est-à-dire dont le fibré normal est ample. On expliquera la démonstration du résultat suivant de Graber-Harris-Starr : un morphisme propre d'une variété complexe sur une courbe lisse dont les fibres générales sont rationnellement connexes a une section. En d'autres termes, toute  variété définie sur un corps de fonctions complexe, propre et rationnellement connexe, a un point rationnel sur ce corps.
 



Samedi 12 janvier  2002

9h30

Anne QUÉGUINER-MATHIEU (Université Paris 13)

Algèbres de Clifford et algèbre discriminante

Soit (A,\sigma) une algèbre centrale simple munie d'une involution de type orthogonal. Si A contient un élément anti-symétrique de carré central, son centralisateur est muni d'une involution de type unitaire. Dans un travail commun avec Jean-Pierre Tignol, on montre que l'algèbre discriminante de l'involution unitaire est alors un "facteur direct" de l'algèbre de Clifford de l'involution orthogonale. Au cours de cet exposé, je présenterai une nouvelle preuve de ces résultats, due à un travail commun avec Skip Garibaldi, qui utilise les représentations des groupes algébriques.

11h

Thomas UNGER (Université de Dublin)

Hasse principles for algebras with involution: a survey

The connection between orthogonal involutions and quadratic forms has lately been a motivation for extending results from the algebraic theory of quadratic forms to the realm of central simple algebras with involution. For example, the classical invariants of quadratic forms have been defined for algebras with involution and classification theorems à la Elman and Lam have been obtained by Lewis and Tignol. In this talk I will discuss the extension of some well-known quadratic form theoretic Hasse principles to the setting of algebras with involution.


Vendredi  11 janvier 2002

16h

Nikita KARPENKO (Université d'Artois)

Critères d'Izhboldin d'équivalence birationnelle stable des quadriques projectives de dimension 7

On démontrera les résultats annoncés dans le § 4 de  http://www.mathematik.uni-bielefeld.de/~oleg/iso789.dvi. Les dimensions <6 seront aussi discutées ainsi que le reste de l'annonce citée.  L'ingrédient principal des démonstrations est le calcul de certaines correspondances de Chow sur les quadriques.

17h30

Ahmed LAGHRIBI (Université de Louvains la Neuve)

Le déploiement des formes quadratiques en caractéristique 2

Cet exposé concerne la théorie générique des formes quadratiques en caractéristique 2. En parallèle à la caractéristique différente de 2, on commence par établir certaines généralisations (le théorème de la sous-forme, simplification de Witt, etc). Après cela, on applique nos résultats pour étudier la tour de déploiement générique d'une forme quadratique. D'autres résultats et questions seront discutés.
 


Samedi 24  novembre 2002

9h30-10h30

Kirill ZAINOULLINE  (Saint-Pétersbourg et I.H.E.S.)

The Purity problem for functors with transfers

The talk is devoted to the purity problem for functors endowed with a structure of transfer map. Namely, let R be a local regular ring of geometric type and let F be a covariant functor from the category of R-algebras to abelian groups that has a structure of transfer map.
We prove that purity holds for the functor F. Applying this general result to different examples of functors, we obtain new uniform proofs of known results, as well as new versions of purity.

11h-12h

Grégory BERHUY et Marina MONSURRO (E.P.F. L., Lausanne)
 

Le discriminant d'une involution symplectique

Le but de cet exposé est d'étudier l'invariant de Rost associé aux groupes symplectiques, que nous appelons discriminant. Nous montrons comment  écrire cet invariant en termes de formes trace restreintes, et comment sa trivialité nous donne un critère de décomposabilité pour une algèbre à involution symplectique. Finalement, en utilisant le discriminant, nous construisons un exemple d'un groupe symplectique d'indice pair qui n'est pas R-trivial.


Vendredi 23 novembre 2002

16h-17h

Jean-Pierre SERRE (Collège de France)

Torsion homologique et sections rationnelles, d'après A. Grothendieck

Référence : A. Grothendieck, Séminaire Chevalley, ENS 1958, exposé 5
 

17h30-18h30

Philippe GILLE (C.N.R.S., Orsay)

Torsion de E8, d'après B. Totaro

On montre que tout groupe de type E8 défini sur un corps k se déploie sur une extension séparable finie de degré divisant 26.32.5. Ceci améliore la borne 29.33.5 de Tits et on s'attend à ce que le degré 26.32.5 soit optimal.


Samedi 13 octobre 2001,
 

9h30-10h30

Sir Peter SWINNERTON-DYER (Cambridge)

Rational points on certain Kummer surfaces

Most of this seminar represents joint work with Alexei Skorobogatov. Let E1,E2 be elliptic curves defined over an algebraic number field k, and let Fi:yi2=fi(xi) with fi quartic be a 2-covering of Ei. Then V:y2=f1(x1)f2(x2) is a Kummer surface associated with the Abelian surface E1 x E2. In the special case when E1 and E2 have all their 2-division points defined over k, I shall show that the Hasse Principle holds for V provided that

(i) the Tate-Safarevi\v{c} groups of all the twists of E1 and  E2 are finite,

(ii) a certain rather weak technical condition holds.

Here (i) is necessitated by the method of proof, but it is generally believed to be true; (ii) can be shown to be strictly stronger than the true necessary and sufficient condition, which is conjectured to be the absence of a Brauer-Manin obstruction. Note that Schinzel's Hypothesis does not appear. The methods used have much in common with those used for diagonal cubic surfaces a0X03+a1X13+a2X23+a3X33=0 but some stages of the argument for the latter are much more complicated. Comparisons will be made between the two.
 

11h-12H

David HARARI (CNRS, École Normale Supérieure)

Torseurs sur une variété ouverte
 

Soient X une variété projective et lisse sur un corps de nombres k et U un ouvert de Zariski de X. Soit Y un U-torseur sous un k-groupe fini commutatif S. Pour les complétés kv de k, on étudie l'image de l'application d'évaluation U(kv) -> H1(kv,S) associée à Y. On en déduit dans certains cas la densité de l'ensemble de Brauer-Manin de U dans celui de X.


Vendredi 12 octobre 2001

16h-17h

Ofer GABBER (CNRS, IHES)

A presentation lemma and rationally trivial torsors on varieties over finite fields

We discuss how to prove, over finite fields, the following statement : If X is  a smooth affine variety over k, G a reductive  k-group scheme and P a  rationally trivial G-torsor on X, then P is trivial over  every semi-local ring of X.
 

17h30-18h30

Bruno KAHN  (CNRS, Institut de Mathématiques de Jussieu)

Cohomologie étale de variétés sur Fp et Qp

On montre la finitude de Hiet(X,(Q/Z)'(n)) pour X schéma de type fini sur F ou Qp, où (Q/Z)'(n) est la somme, pour l différent de p, des Ql/Zl(n), pour certaines valeurs du couple (i,n).  Dans le cas où X est projective lisse sur un corps p-adique K, on en déduit l'annulation de H0(K,Hi(\bar X,Ql(n))) pour certaines valeurs de (i,n) (l différent de p). Cela démontre une partie d'une conjecture de Jannsen, mais le domaine d'annulation obtenu n'est pas inclus dans celui conjecturé par Jannsen. Par ailleurs, la conjecture de Jannsen ne prédit aucune autre annulation des groupes Hi(X,Ql(n)) que celles que nous obtenons.

 


Vendredi 15 juin 2001

17h-18h20

Alexei SKOROBOGATOV (Londres)

Une combinaison de la descente avec la m\'ethode du cercle
dans l'étude des points rationnels

La méthode du cercle de Hardy-Littlewood et la méthode de la descente sont deux techniques classiques dans l'étude des points rationnels des variétés algébriques. Chacune a ses limites. Dans l'exposé, portant sur un travail commun avec R. Heath-Brown, on montre comment la méthode du cercle s'applique aux torseurs universels attachés aux varétés d'équation tn.(1-t)m=N(x1,...,xd), où N est la forme homogène de degré d d\'efinie par la norme d'une extension de degré d du corps des rationnels.


Vendredi 15 juin 2001

15h30-16h30

Bjorn POONEN (Berkeley)

Bertini theorems over finite fields

One form of Bertini's theorem states that if X is a smooth projective  variety of dimension m in projective space Pn over an infinite field k, then there exists a hyperplane H defined over k such that the intersection of X and H is smooth of dimension m-1.  This can fail if k is finite.  Katz asked whether the statement would remain true if "hyperplane" were changed to "hypersurface".  We give an affirmative answer.  In fact, as d tends to infinity, the fraction of hypersurfaces of degree d that are good tends to a positive number related to a special value of the  zeta function of X.
    A generalization of our result answers another question of Katz, about "space filling curves" :  if X is a smooth projective variety of dimension m>1 over a finite field k, does there exist a smooth
projective curve Y over k in X with Y(k)=X(k) ?



 
 

Samedi 19 mai 2001

11h-12h

R. PARIMALA (TIFR, Mumbai)

Torsors under linear algebraic groups over two dimensional henselian fields

Let A be an integral, henselian local ring, with algebraically closed residue field. Let
K be the field of fractions of A. An example is the field K=C((x,y)). In joint work with Colliot-Thélène and Ojanguren,  we have studied central simple algebras and quadratic forms over such a field K. That work will be reviewed. Natural extensions of the results to homogeneous spaces under arbitrary linear algebraic groups will be discussed.


Samedi 19 mai 2001

9h30-10h30

Joost van HAMEL (Sydney)

Théorèmes de dualité pour les tores sur les courbes p-adiques

Un résultat bien connu de Lichtenbaum dit que le groupe de Picard d'une courbe projective lisse sur une extension finie du corps des nombres p-adiques est dual du groupe de Brauer de la courbe. J'exposerai une généralisation de cette dualité à la cohomologie d'une courbe non nécessairement projective, à coefficients dans un tore arbitraire. (Travail commun avec C. Scheiderer)


Vendredi 18 mai 2001

17h-18h

Joost van HAMEL (Sydney)

Homologie pseudo-motivique, dualité de Tate-Lichtenbaum et zéro-cycles sur les corps locaux

L'homologie pseudo-motivique est une théorie d'homologie pour les variétés algébriques que j'ai construite pour donner un bon cadre à l'accouplement entre les zéro-cycles et le groupe
de Brauer sur un  corps local. Je donnerai sa d\'efinition et ses principales propriétés, et je discuterai comment l'obstruction de Brauer-Manin au principe local-global pour les classes de zéro-cycles
s'interprète de ce point de vue.


Vendredi 18 mai 2001

15h30-16h30

Louis MAHÉ (Rennes)
 

Variations sur le théorème de Cassels, Ellison et Pfister (sommes de carrés et courbes elliptiques)

Cassels, Ellison et Pfister ont démontré que le polynôme de Motzkin, qui par ailleurs n'est pas somme de carrés de polynômes, n'est pas une somme de 3 carrés dans R(X,Y) (bien que
somme de 4 carrés de fractions rationnelles). La méthode consiste à montrer qu'une certaine R(X)-courbe elliptique n'a pas de R(X)-point rationnel d'un certain type. Utilisant des variantes de leurs techniques, nous produisons des familles de polynômes du type (Y2+a(X))(Y2+b(X)) qui sont sommes de 4 carrés de polynômes, mais pas sommes de 3 carrés de fractions rationnelles. (Collaboration avec O. Macé)


Samedi 28 avril 2001 : 

9h15-10h15

Philippe GILLE (CNRS, Orsay)

L'invariant de Rost

Nous définissons l'invariant de Rost H1(k,G) -> H3(k,Q/Z(2)) selon Kahn-Esnault-Levine-Viehweg en utilisant la cohomologie étale de poids 2 de Lichtenbaum. On décrira la fonctorialité par changement de groupe, ainsi qu'une simplification d'un théorème de Tits disant que les seuls sous-groupes connexes d'un groupe "générique" de type E8 sont les tores maximaux.

10h30-11h30

Emmanuel PEYRE (Université de Grenoble 1)

Troisième groupe de cohomologie non ramifiée des espaces classifiants des groupes simplement connexes (d'après Merkur'ev), I

11h45-12h45

Antoine DUCROS (Université de Rennes 1)

Troisième groupe de cohomologie non ramifiée des espaces classifiants des groupes simplement connexes (d'après Merkur'ev), II

Résumé des deux exposés : Si G est un groupe algébrique sur un corps F et \rho un plongement de G dans SLn,F, on peut considérer le quotient X\rho de SLn,F par l'image de \rho. A isomorphisme stable près, le corps de fonctions de X\rho ne dépend que de G et les groupes de cohomologie non ramifiée de F(X\rho) sont donc indépendants du choix de \rho. Merkur'ev a récemment donné une description explicite de ces groupes de cohomologie en degré trois pour les groupes simples simplement connexes de type classique.

L'objectif de ces deux exposés est de présenter la méthode de Merkur'ev en l'illustrant par le cas des groupes de type An.


Vendredi 27 avril 2001 à 15h30-16h30

Boas EREZ (Université de Bordeaux 1)

Invariants de formes bilinéaires symétriques sur les schémas, I

à 17h-18h

Philippe CASSOU-NOGUÈS (Université de Bordeaux 1)

Invariants de formes bilinéaires symétriques sur les schémas, II

Résumé des deux exposés : Nous passons en revue les éléments de la théorie des formes bilinéaires symétriques sur les schémas (sur lesquels 2 est inversible) et nous rappelons comment définir des invariants pour de telles formes, suivant Jardine. Puis nous indiquons comment étendre les définitions au cadre des complexes bornés de faisceaux localement libres symétriques en utilisant les récents travaux de Balmer et Walter. Pour terminer nous montrons comment obtenir à l'aide des notions introduites une généralisation de formules dues à Serre et Esnault-Kahn-Viehweg calculant les invariants de la forme trace attachée à un revêtement de schémas modérément ramifié et à ramification impaire.


Samedi 24 février 2001 à 9h30-10h30

Philippe GILLE (CNRS, Orsay)

Courbes elliptiques de rang arbitrairement grand sur les corps de fonctions

Nous exposons les exemples classiques (1967) de Tate et Shafarevich de courbes elliptiques sur Fp(t) de rang arbitrairement grand.

à 11h-12H

Philippe SATGÉ (Univ. de Caen)

Groupes de Tate-Shafarevich : exemples sur les courbes elliptiques

On fera le point sur les méthodes permettant de construire des éléments de torsion 2-primaire ou 3-primaire dans le groupe de Tate-Shafarevich d'une courbe elliptique. Que ce groupe puisse être arbitrairement grand (sur Q) a été prouvé par Cassels en 1964. C'est une conséquence relativement facile des propriétés de l'accouplement de Cassels-Tate. On peut facilement imaginer une autre approche pour prouver que ce groupe est arbitrairement grand : il suffit de calculer les groupes de Selmer associés à deux isogénies distinctes telles que l'une donne un petit groupe de Selmer, et l'autre un grand. Curieusement, cette méthode, beaucoup plus élémentaire, n'a été utilisée qu'assez récemment, avec des isogénies de degré 2 et 4 (Cassels et Lemmermeyer), alors qu'il est facile de la faire fonctionner avec des isogénies classiques pour lesquelles le calcul du groupe de Selmer est facile (c'est le cas des isogénies de degré 2 et 4 utilisées par Cassels et Lemmermeyer, mais aussi de très classiques isogénies de degré 3).


Vendredi 23 février 2001 à 15h30-16h30

David HARARI (CNRS, École Normale Supérieure)

Exemples de calculs de groupes de Tate-Shafarevitch (d'après Poonen et Stoll)

Soit A une variété abélienne définie sur un corps de nombres k. En utilisant plusieurs définitions de l'accouplement de Cassels-Tate sur A, Poonen et Stoll ont construit des exemples où cet accouplement n'est pas alterné. Ils ont en particulier exhibé explicitement une jacobienne dont le cardinal du groupe de Tate-Shafarevich n'est pas un carré. On exposera ici quelques-uns de leurs résultats.

à 17h-18h15

Tom FISHER (Univ. de Cambridge, G.-B.)

On 5 and 7 descents for elliptic curves

We consider descent calculations for the families of elliptic curves over Q with a rational point of order 5 or 7. We exhibit explicit elements of the Tate-Shafarevich group, and discuss how the Cassels-Tate pairing may be used to improve our estimates for the Mordell-Weil rank.


Samedi 13 Janvier 2001 à 11h-12h

Philippe Gille (Orsay)

R-équivalence pour les G-torseurs sur les corps locaux non archimédiens

Soient G un groupe fini et k un corps p-adique avec p ne divisant pas l'ordre de G. Si G\subset GLn est une représentation fidèle, la variété U=GLn/G est verselle pour les G-torseurs sur Spec(k). Nous démontrons que U(k) est trivial pour la R-équivalence.


13 Janvier 2001 à 9h30-10h30

David Madore (Orsay)

Groupes fondamentaux des variétés rationnellement connexes (d'après Kollar)

Kollar a montré que si U est un ouvert d'une variété projective lisse rationnellement connexe sur un corps algébriquement clos (ou même simplement "large") de caractéristique 0, il existe une courbe rationnelle tracée sur U qui induise une surjection, sur le groupe fondamental de U, du groupe fondamental d'un ouvert de la droite. Ce résultat est notamment utile pour construire des revêtements dont on cherche à prescrire une fibre (comme un torseur particulier). Nous en exposons les principes de la démonstration.


12 Janvier 2001 à 15h30-16h30 et 17h-18h

Emmanuel Peyre (Grenoble)

Cohomologie non ramifiée et groupes de Chow équivariants

Si G est un groupe fini et W une représentation fidèle de G sur C, on note C(W)G le corps des fractions rationnelles invariantes sous l'action de G. L'objet de cet exposé est le calcul du groupe de cohomologie non ramifiée de degré trois de C(W)G  à coefficients dans Q/Z. Le point-clef de ce calcul est la détermination du noyau de l'application

H3(G,Q/Z) -> H3(C(W)G,Q/Z)

qui est isomorphe au groupe de Chow équivariant du point CH2G(C).


Vendredi 8 décembre 2000 à 17h-18h

W. McCallum (Univ. Arizona et IHES)

L'accouplement de Cassels pour les courbes de Fermat

Soit p un nombre premier impair, soit F la courbe xp + yp = 1 et soit Fs  la courbe yp = xs(1-x), 1 <s<p-2. La courbe Fs est le quotient de F par un groupe cyclique d'automorphismes. Soit \zetap une racine primitive p-ième de l'unité. La jacobienne J de Fs a multiplication complexe par Z[\zetap]. Je calcule l'accouplement de Cassels sur la (1-\zetap)-torsion du groupe de Shafarevich-Tate de J, et montre qu'il est nontrivial dans certains cas.


Vendredi 8 décembre 2000 à 15h30-16h30

David Harari (ENS)

L'accouplement de Cassels-Tate, méthodes de calculs, d'après Poonen et Stoll


Samedi 2 décembre 2000 à 11h15-12h15

Emmanuelle Frossard (Caen)

Obstruction de Brauer-Manin pour les fibrations en variétés de Severi-Brauer

Soient k un corps de nombres, C/k une courbe lisse de genre quelconque, telle que le groupe de Tate-Shafarevitch de la jacobienne de C est fini, et soit \pi:X -> C une fibration en variétés de Severi-Brauer d'indice n sans facteur carré. Nous montrons que l'obstruction de Brauer-Manin à l'existence d'un zéro-cycle de degré 1 sur X est la seule sous l'hypothèse que  k est totalement imaginaire ou que l'indice n est impair. Sous les mêmes hypothèses, nous montrons que si un élément du produit des groupes A0(Xv) (sur toutes les places v de k) est dans le noyau de l'accouplement naturel avec le groupe de Brauer Br X, il provient, modulo n'importe quel entier, de l'image diagonale du groupe A0(X).


Samedi 2 décembre 2000 à 9h30-10h45

Jean Louis Colliot-Thélène (Orsay)

Points rationnels des surfaces cubiques diagonales (d'après Swin-nerton-Dyer)

Ces dernières années, Swinnerton-Dyer a développé, en partie en collaboration avec d'autres auteurs, une méthode pour établir l'existence de (beaucoup de) points rationnels sur certaines variétés fibrées en courbes de genre un. Jusqu'à présent, on n'obtenait de résultats qu'en acceptant deux difficiles conjectures : la finitude des groupes de Tate-Shafarevich des courbes elliptiques et l'hypothèse dite de Schinzel (généralisation des nombres premiers jumeaux). Pour les surfaces cubiques diagonales ax3+by3+cz3+dt3=0 sur le corps Q des rationnels, Swinnerton-Dyer obtient maintenant un résultat très satisfaisant sous la seule hypothèse de finitude des groupes de Tate-Shafarevich. Par exemple, sous cette hypothèse, son résultat implique le principe de Hasse pour les hypersurfaces cubiques diagonales ax3+by3+cz3+dt3+ew3=0 sur Q. Je décrirai les principales étapes de la démonstration.


Vendredi 1er décembre 2000 à 17h-18h20

Roger Heath-Brown (Oxford)

The density of rational points on curves and surfaces

Let F(x1,...,xn) be an irreducible, with rational coefficients. We wish to estimate, from above, the number of integer solutions of F=0, in the cube max |xi| <B; or equivalently to estimate the number of rational points of height at most B on the corresponding hypersurface. The talk will describe a new approach which improves on most previous results for curves and surfaces. The majority of the talk will describe the results, but the key estimate for curves is sufficiently easy that the proof will be included.


Vendredi 1er décembre 2000 à 15h30-16h30

Régis de la Bretèche (Orsay-E.N.S.)

Nombre de points de hauteur bornée sur les surfaces de Del Pezzo de degré 5

Nous établissons la conjecture de Manin dans le cas particulier des surfaces de Del Pezzo déployées de degré 5. Autrement dit, nous montrons que, pour un ouvert U d'une telle surface V,  on a

NU(B):=card {P\in U : h(P) <B} ~ CB(log B)4       (B --> +\infty).

La constante C est conforme à l'expression conjecturée par Peyre.


samedi 21 octobre à 9h30-10h30 et 11h-12h

Antoine Ducros

Cohomologie non ramifiée sur une courbe p-adique lisse


vendredi  20 octobre 2000 à 17h00-18h

Philippe Gille

R-équivalence des groupes spinoriels (d'après Chernousov et Merkurjev)


vendredi  20 octobre 2000 à 15h30-16h30

David Harari

Torseurs sous un groupe linéaire connexe et points rationnels des variétés algébriques